Arelate, tome 1 : Vitalis – Avis +/-

– Je jure d’accepter d’être brûlé, enchaîné, tué par le fer du poignard, du glaive, de la lance ou du trident.

Dans quelques siècles, la cité s’appellera Arles. En cette fin du Ier siècle la colonie romaine d’Arelate est prospère. Rien d’étonnant à ce que Vitalis le tailleur de pierre ait pu trouver un emploi. Encore faut-il le garder. Joueur de dés et querelleur, il se fait rapidement renvoyer.

Comme sa réputation le précède il n’arrive pas à trouver un autre emploi et ceci alors que sa femme est sur le point d’accoucher. De plus, ses créanciers se rappellent à son bon souvenir et ceci avec des armes.

Vingt siècles plus tard, les archéologues découvriront un petit couteau à lame pliante dans l’égout des thermes d’Arles suite au pugilat qui s’y déroula.

Reconstitution instructive de la ville antique cet album nous permet de suivre deux héros : Vitalis l’adulte dont l’avenir semble fermé, et Neiko l’adolescent qui ne rêve que de s’embarquer, au risque de suivre ainsi les traces de son oncle disparu en mer.

Les dessins rigoureux de Sieurac nous permettent de découvrir la société romaine dans toute sa complexité, décrite d’après les connaissances de l’archéologue co-scénariste.

Fiche Technique

Scénario : Sieurac & Alain Genoy
Dessin : Laurent Sieurac
Préface : Gérard Coulon & Gilles Chaillet
Editeur : Idées +
Sortie : août 2009
Prix : 15 euros
Inédit, grand format, 64 pages noir & blanc