Into the dark – Avis +

Résumé de l’éditeur

Amy Walker endured unspeakable horrors while being held as a hostage before she was rescued by Dallas Garrett and his brothers from E.D.E.N., Inc. Amy is determined to leave the past behind…but only after she gets some answers to the questions that haunt her : Why was she abducted by the terrorists ? Why is her mother locked up in a mental institution ?

Dallas wants Amy to know he’s a man she can trust. He’s incapable of offering her his love but promises his sworn protection while she embarks on her quest to discover the truth about her family…and herself.

Working on a lead, Amy and Dallas team up with an investigative journalist and an unlikely accomplice whose motives are as murky as his past. Soon they are drawn into the depths of a secret organization that practices non-consensual mind-control experimentation—one that Amy’s own grandfather appears to be involved in. With a ruthless enemy closing in fast Amy and Dallas race against time and risk their lives to expose these crimes against humanity…and share a passion neither of them could have expected.

Avis de Callixta

Et voilà le dernier tome (peut être) de la série The bodyguards de Cindy Gerard et encore une fois, son talent est évident !

Elle a été longtemps attendue l’histoire de Dallas Garrett le dernier des frères, l’un des plus meurtris par son passé de soldats et un des plus audacieux et sans peur. Il est apparu plusieurs fois dans les tomes précédents et notamment dans To the brink où il rencontre justement celle qui va devenir l’héroïne et la femme de sa vie. Celle-ci constitue un des personnages les plus attachants et intéressants que j’ai pu découvrir dernièrement. Amy une héroïne torturée dans tous les sens du terme. Dallas a été celui qui l’a tirée des griffes de ses ravisseurs sur l’île de Jolo. Prisonnière durant six mois, elle a été victime de tous les abus. Quand elle sort de la jungle c’est une femme brisée qui pousse des gémissements inhumains lorsqu’elle voit un homme. Seul Dallas a su l’approcher et tous deux ont été marqués par cette rencontre. Puis elle a fui pour continuer sa propre histoire et notamment tenter de retrouver son grand père qui est responsable de son enlèvement. Or, c’est une affaire personnelle et très dangereuse, elle préfère ne pas impliquer la famille Garrett et notamment Dallas. Mais six mois plus tard, ayant retrouvé une relative santé mentale et physique, elle est rattrapée par ses problèmes et se retrouve presque à son corps défendant à chercher la protection de Dallas.

Les deux héros sont parfaits. Si vous aimez les personnages torturés, vous serez servis. Ils le sont tous deux ! Dallas souffre du fameux syndrome de stress post-traumatique qui est caractéristique des conséquences psychologiques des horreurs vus par les soldats mais Amy est bien pire encore. L’habileté de Cindy Gerard est de la montrer partiellement soignée et surtout dans une attitude très volontariste par rapport à ses séquelles. Elle veut s’en sortir et pour elle, cela veut dire mettre la main sur celui responsable de ça. Et elle s’est préparée pour cela en prenant des cours de tirs , de self défense. Tout pour ne plus être une victime. Cela en fait une héroïne attachante, fragile et forte à la fois, très réussie. Dallas s’efface presque devant elle, se met à son service et va utiliser tous ses talents pour l’aider.

Cela conduit à parler de l’intrigue et de l’action omniprésente dans le livre. Cindy Gerard soigne ses intrigues. Ici, elle fait référence à une vieille histoire récurrente, celle de l’existence en Argentine de néo-nazis issus de l’émigration des Nazis eux-mêmes. Le grand-père d’Amy est l’un d’eux et le projet que mène ces hommes est complètement dément. Les premières victimes ont été la mère d’Amy et elle-même. Ce genre d’intrigue est bien plus présente dans des romans d’espionnage « pour homme » et figure rarement dans des ouvrages qualifiés de military romance. Bravo à Cindy Gerard de faire exploser certaines limites un peu tabous. Le revers de la médaille est un goût prononcé de notre auteur pour les armes à feu et des descriptions assez cryptiques pour moi d’armes appelées par leur nom de code et leurs performances (le fusil capable de vous faire exploser la tête à 50 mètres…). On sent qu’elle s’est documentée et qu’elle vise un public mixte !

L’action est également très présente : il faut aller débusquer les néo-nazis dans leur trou dans le sud de l’Argentine et on voyage beaucoup dans ce livre comme dans chacun des ouvrages de Cindy Gerard.

Le tout donne un bouquin passionnant et haletant qui ne déçoit dans pratiquement aucun domaine. Cindy Gerard a trouvé son rythme de croisière dans cette série de six livres et a sans doute découvert son nouveau style après avoir écrit des romances contemporaines pour Harlequin. D’ailleurs, ces personnages ont tellement plu qu’elle en introduit trois autres dont le très séduisant et très torturé (et oui, j’en salive d’avance !) Gabe Jones. Il est accompagné de deux autres camarades en Argentine qui auront aussi leur histoire au cours de cette année. Nous rencontrons également Jenna MacKenna, la journaliste amie d’Amy qui est très attirée par Gabe. Leurs premiers échanges plutôt tendus sont de très bon augure !

Espérons que cette série sera traduite, même si elle est d’un genre peu apprécié de nos éditeurs. C’est du bel ouvrage et les héros sont des alphas au cœur tendre à qui il est difficile de résister ! Et voilà le dernier tome (peut-être) de la série The bodyguards de Cindy Gerard et encore une fois, son talent est évident !

Elle a été longtemps attendue l’histoire de Dallas Garrett le dernier des frères, l’un des plus meurtris par son passé de soldats et un des plus audacieux. Il est apparu plusieurs fois dans les tomes précédents et notamment dans To the brink où il rencontre justement celle qui va devenir la femme de sa vie. Celle-ci constitue l’un des personnages les plus attachants et intéressants que j’ai pu découvrir dernièrement. Amy une héroïne torturée dans tous les sens du terme. Dallas a été celui qui l’a tirée des griffes de ses ravisseurs sur l’île de Jolo. Prisonnière durant six mois, elle a été victime de tous les abus. Quand elle sort de la jungle c’est une femme brisée qui pousse des gémissements inhumains lorsqu’elle voit un homme. Seul Dallas a su l’approcher et tous deux ont été marqués par cette rencontre. Puis elle a fui pour continuer sa propre histoire et notamment tenter de retrouver son grand père qui est responsable de son enlèvement. Or, c’est une affaire personnelle et très dangereuse, elle préfère ne pas impliquer la famille Garrett et notamment Dallas. Mais six mois plus tard, ayant retrouvé une relative santé mentale et physique, elle est rattrapée par ses problèmes et se retrouve presque à son corps défendant à chercher la protection de Dallas.

Les deux héros sont parfaits. Dallas souffre du fameux syndrome de stress post-traumatique qui est caractéristique des conséquences psychologiques des horreurs vus par les soldats mais Amy est bien pire encore. L’habileté de Cindy Gerard est de la montrer partiellement soignée et surtout dans une attitude très volontariste par rapport à ses séquelles. Elle veut s’en sortir et pour elle, cela veut dire mettre la main sur le responsable de « ça ». Et elle s’y est préparée en prenant des cours de tirs , de self defense. Tout pour ne plus être une victime. Dallas s’efface presque devant elle, se met à son service, et va utiliser tous ses talents pour l’aider.

Cela conduit à parler de l’intrigue et de l’action omniprésente dans le livre. Ici, elle fait référence à une vieille histoire récurrente, celle de l’existence en Argentine de néo-nazis issus des fuites d’après-guerre. Le grand-père d’Amy est l’un d’eux et le projet que mène ces hommes est complètement dément. Les premières victimes ont été la mère d’Amy et elle-même. Ce genre d’intrigue est bien plus présente dans des romans d’espionnage « pour homme » et figure rarement dans des ouvrages qualifiés de military romance. Bravo à Cindy Gerard de faire exploser certaines limites un peu tabous. Le revers de la médaille est un goût prononcé de notre auteur pour les armes à feu, leur nom de code et leurs performances (le fusil capable de vous faire exploser la tête à 50 mètres…). On sent qu’elle s’est documentée et qu’elle vise un public mixte ! L’action est également très présente : il faut aller débusquer les néo-nazis dans leur trou dans le sud de l’Argentine, et l’on voyage beaucoup dans ce livre comme dans chacun de ces ouvrages.

Le tout donne un bouquin passionnant et haletant qui ne déçoit dans pratiquement aucun domaine. Cindy Gerard a trouvé son rythme de croisière avec cette série de six livres et a sans doute découvert son nouveau style après avoir écrit des romances contemporaines pour Harlequin. D’ailleurs, ces personnages ont tellement plu qu’elle en introduit trois autres dont le très séduisant et très torturé [[et oui, j’en salive d’avance !]] : Gabe Jones. Il est accompagné de deux autres camarades en Argentine qui auront aussi leur histoire au cours de cette année. Nous rencontrons également Jenna MacKenna, la journaliste amie d’Amy qui est très attirée par Gabe. Leurs premiers échanges plutôt tendus sont de très bon augure !

Espérons que cette série sera traduite, c’est du bel ouvrage et les héros sont tels qu’il est difficile de leurs résister !

Fiche Technique

Format : poche
Pages : 352
Editeur : St. Martin’s Press
Langue : anglais
Prix : 4,53 €