Ciné+ Frisson – Lock out

Mercredi 7 février 2024 à 20H50

film franco-américain de James Mather et Stephen St. Leger (2012)

Voici une pomme, un flingue. Ne parle-pas aux inconnus. Descends–les.

2079, l’agent de la CIA Marion Snow (Guy Pearce) est arrêté pour le meurtre du colonel Frank Armstrong. Celui-ci avait découvert la preuve qu’une taupe vendait des secrets sur le programme spatial américain. Son supérieur Scott Langral (Peter Stormare) le fait condamner à trente ans de détention dans le pénitencier spatial à sécurité maximale MS One. Les prisonniers y sont maintenus en stase pendant la durée de leur peine. Pour l’instant, Show se trouve encore sur Terre.

En orbite, une émeute se déroule et les prisonniers prennent le contrôle de leur prison. Parmi les otages, se trouve Émilie Warnock (Maggie Grace) la fille du président des États-Unis. Harry Shaw (Lennie James), un ami et collègue de Snow, propose alors d’envoyer Snow infiltrer la prison. Bon, il est évident que le scénario de ce film de science-fiction ressemble un peu, beaucoup aux aventures de Snake Plissken, plus précisément le deuxième volet (1).

Certes, le génie de John Carpenter est absent de ce film. Cependant le scénario impliquant des intrigues parallèles et des personnages secondaires intéressants (2) ne manque pas d’intérêt.


(1) En octobre 2015, John Carpenter a gagné un procès pour plagiat contre le producteur Luc Besson pour Lock out, en raison des similitudes avec New York 1997 (1981) et Los Angeles 2013 (1996). Le tribunal de grande instance de Paris, puis la cour d’appel de Paris ont jugé que suffisamment d’éléments distinctifs similaires aux deux films de Carpenter avaient été empruntés pour mériter une sanction.

(2) Deux frères se nomment Alex et Hydell. Alek Hidell était un pseudonyme utilisé par Lee Harvey Oswald.