Crying Freeman Perfect Edition : tome 1 – Avis +

Editeur : Glenat

de Kazuo Koike et Ryoichi Iegami

– On dit qu’un assassin qui sait gagner les femmes à sa cause devient immortel. Freeman en est l’exemple parfait.

La jeune artiste Himo Emu assiste à une exécution dans le monde de la pègre. Elle a vu le visage du tueur et a découvert qu’il pleurait après avoir exécuté son contrat. C’est avec courtoisie qu’il s’est présenté sous le nom de Mister Yo. Himo sait qu’en Chine lorsqu’un tueur se présente, c’est que l’on est sa prochaine victime. Ceci implique sa mort prochaine. Bien que la police et les Yakusas cherchent à neutraliser celui qui doit l’éliminer, elle accepte son destin et laisse entrer le tueur chez elle.

Il s’agit de Crying Freeman. Conditionné par les triades chinoises par d’anciennes techniques d’hypnose et d’acupuncture, il est devenu leur tueur le plus redoutable, expert en armes blanches, dans le tir et en arts martiaux. La mort de sa victime le libère momentanément de son hypnose, ce qui lui permet de laisser couler ses larmes.

Dans le manga Emu voulait se laisser tuer par mal de vivre. Dans le film (un peu plus réaliste d’un point de vue occidental) elle le laisse entrer par culpabilité. Quoiqu’il en soit, Crying Freeman et Emu découvrent l’amour, alors que la traque ne fait que commencer.

Personnage mythique du manga (1), Crying Freeman a été adapté en dessin animé et en film. Il s’agit d’un homme paisible, conditionné à tuer et devenant la plus grande arme vivante. C’est peut-être sur le paradoxe que repose l’intérêt de ce personnage. Ses aventures bénéficient également d’un dessin de qualité.


(1) datant de 1986 et le film de 1995

Fiche technique

Format : poche
Pages : 418 dont 34 pages couleurs, sens de lecture japonais
Scénario : Kazuo Koike
Dessin : Ryoichi Iegami
Traduction : Djamel Rabahi et Tomas Lameth
Lettrage : Hinoko
Éditeur : Glenat
Sortie : 4 octobre 2023
Prix : 14,95 €