Trois vies par semaine – Avis +

Avis de Thérèse sur le roman de Michel Bussi, Trois vies par semaine

Editeur : Presses de la cité

de Michel Bussi

Présentation de l’éditeur

Habiter trois villes différentes ? Posséder trois identités reconnues ? Aimer trois femmes intensément ?
Avoir trois vies par semaine.
Pour tirer les fils de ce nouveau suspense qui mêle les thèmes de l’exil, la vengeance, la multiplicité d’une vie… l’unique Michel Bussi.

Un mort
Deux disparus
Trois femmes amoureuses


Un corps est retrouvé dans la vallée de la Meuse, au cœur des Ardennes. Accident, suicide, meurtre ?
La révélation de l’identité de la victime plonge la capitaine Katel Marelle dans la sidération.
Renaud Duval menait-il… trois vies par semaine ?
Trois femmes attendent son retour. Chacune revendique d’être son unique amour.
Ensemble, elles vont tenter de percer l’énigme d’une impossible triple vie…
Mais comme dans un théâtre d’illusions, des ombres rôdent, prêtes à se venger.
Qui sait la vérité ? Qui manipule ? Qui tire les ficelles ?

Méfiez-vous des fils invisibles…

Avis de Thérèse

Chaque année, à la sortie du nouveau roman de Michel Bussi, on a hâte de s’y plonger mais avec une petite crainte : et si cette fois la magie ne fonctionnait pas, si on comprenait trop vite ? Mais non, rien à craindre, avec Trois vies par semaine, Michel Bussi arrive à manipuler le lecteur de la première à la dernière page, jusqu’à la révélation finale, évidemment la seule explication qu’on n’avait pas envisagée !

Dans un gouffre des Ardennes, on découvre le cadavre d’un homme, rapidement identifié comme Renaud Duval. Apparemment un suicide, aucune enquête à mener se disent les gendarmes… jusqu’à ce qu’ils découvrent dans sa voiture trois passeports aux noms de Renaud Duval, Hans Bernard et Pierre Rousseau : trois photos identiques, tous trois nés le 29 janvier 1977, de mères différentes et de père inconnu, dans diverses régions. La capitaine de gendarmerie Katel Marelle est chargée d’annoncer le décès à la veuve de Renaud Duval et d’essayer de percer le mystère de cette triple identité.

A Charleville-Mézières, Agnès est l’épouse de Renaud Duval depuis vingt-huit ans, ils ont deux enfants, désormais adultes et vivant à l’étranger. Il est vrai que son métier d’ingénieur obligeait son mari à s’absenter une semaine par mois… Dans le Cantal, Vicky attend le retour de son compagnon Hans Bernard, camionneur qui sillonne toute l’Europe et ne peut passer que cinq jours par mois auprès d’elle et de sa fille Lola, cinq ans, qui considère Hans comme son père. A Paris, Eléa s’inquiète de ne pas avoir de nouvelles de son amoureux Pierre Rousseau. Danseur professionnel, il est constamment en représentation à travers le monde et rejoint Eléa entre deux tournées. Mais il ne se passe normalement pas un jour sans qu’ils échangent quantité de messages.

Michel Bussi quitte la Normandie chère à son cœur pour ce nouveau roman et transporte ses personnages à Paris, dans les Ardennes, dans le Cantal, en Lozère, mais aussi en Pologne et dans l’ancienne Tchécoslovaquie à travers le journal de Mina, la mère décédée de Renaud Duval, marionnettiste de grand talent.

Les différentes parties du livre sont précédées de citations de Rimbaud, natif de Charleville-Mézières, capitale mondiale des arts de la marionnette.

Difficile d’en dire plus sans risquer d’en dire trop mais, si le roman met en scène plusieurs marionnettes et marionnettistes, il confirme que Michel Bussi est le meilleur des marionnettistes ! On a beau savoir qu’il nous manipule, on a beau chercher, être attentif au moindre détail, on ne voit pas les fils invisibles qu’il tire avec finesse, jusqu’à la révélation finale… qui semble pourtant si évidente une fois qu’on la connait !


Fiche technique

Format : broché
Pages : 456
Éditeur ‏ : ‎ Presses de la Cité
Sortie : 2 mars 2023
Prix : 22,90 €