Le Bal des promesses – Avis +/-

Présentation de l’éditeur

Angleterre, 1815
De retour en Angleterre après plusieurs années passées sur le continent à combattre les troupes bonapartistes, lord Sandiford apprend que Sarah, son grand amour de jeunesse, a épousé un autre homme et lui a donné un enfant. N’osant croire en son infortune, il se rend chez elle et, devant l’évidence de son bonheur, prend une farouche résolution : puisque l’objet de sa passion est définitivement perdu pour lui, il contractera un simple mariage de raison, rien de plus.

Et seulement afin d’assurer sa descendance, comme l’exige son rang, et de renflouer ses finances. Mais Sarah refuse de le laisser renoncer à l’amour : elle demande à sa meilleure amie Clarissa, une jeune et bouillonnante aristocrate, de lui trouver l’épouse qui saura le combler…

Avis de Claire

Le Colonel Sinjin Sandiford, auréolé de la gloire de la victoire de Waterloo, a vu son amour de jeunesse, Sarah, épouser un autre homme. Difficile pour lui d’ouvrir son coeur, même s’il n’est pas insensible à la jeune beauté qu’il vient de rencontrer, si différente de Sarah pourtant.

Clarissa Beaumont, reine de beauté à la personnalité et à la réputation sulfureuse mais aussi riche héritière au coeur généreux, et de surcroît meilleure amie de Sarah, sera chargée par celle-ci de le distraire, et pourquoi pas de l’aider à trouver la meilleure des épouses ?

Mais cette activité est dangereuse, à parler de mariage et de jeu de séduction, tel est pris qui croyait prendre, et très vite Sinjin n’arrive plus à se sortir Mademoiselle Beaumont de la tête… même s’il continue de chercher l’épouse idéale, qui doit de plus lui apporter une dot conséquente.

Dans la description de la femme parfaite que fait l’une des potentielles futures belle-mères de Sinjin, on s’amuse à reconnaître le portrait parfait qu’en fit le personnage de Caroline Bingley dans Orgueil et préjugés de Jane Austen, (il y a d’ailleurs d’autres allusions à peine voilées dans les noms de quelques personnages secondaires, comme Fitzwilliam ou encore Wickham… et même jusque dans la demande en mariage qui fait écho à celle de Darcy) [[Le site personnel de l’auteur est d’ailleurs complètement dédié à la période Regence]].

Mais ne nous leurrons pas, cette romance, bien que d’inspiration austenienne, est bien loin de son prestigieux modèle, avec son intrigue improbable et ses personnages un peu trop caricaturaux. Toutefois, on sait où l’on va dans ce genre d’histoire, et pour peu que l’on ne soit pas trop tatillon sur les détails et les convenances, la lecture n’est pas désagréable.

Fiche technique

Format : poche
Pages : 311
Editeur : Harlequin
Collection : Les Historiques
Sortie : 1er août 2014
Prix : 5,52 €