C’est dans un énorme canoë en bois que les Indiens découvrirent un enfant. Ils l’adoptèrent tout en considérant avec méfiance cette créature aux traits difformes et à la peau très pâle. Quinze ans plus tard un autre drakkar viking accoste sur les côtes de ce qui s’appellera plus tard le Massachusetts.
Le jeune adulte (Karl Urban) autrefois adopté les avertit du danger qu’ils représentent, surtout grâce à leurs armures et leurs armes en fer. Mais la plupart des Indiens refusent ses avertissements. Peut-on croire un visage pâle ? Seul espoir de son peuple d’adoption, l’ancien scandinave s’efforce par la ruse de stopper l’arrivée des envahisseurs.
On pourrait se féliciter de l’originalité du sujet. Seulement voilà la prudence d’Hollywood entraîne non pas la création de projets originaux mais l’adaptation d’une histoire (de roman ou d’un film étranger). Ici Pathfinder le sang du guerrier est en fait le remake du film norvégien Le Passeur de Nils Gaup (1987), se déroulant en Laponie.
Transposé en Amérique quelques siècles avant l’arrivée de Christophe Colomb l’action met en évidence la supériorité technologique des envahisseurs. L’aspect menaçant du viking a été accentué par l’usage du casque à corne (issu de l’imaginaire européen, il n’est pas attesté par l’archéologie).