Trinity Blood : tome 8 – Avis +/-


– Je regrette de ne pas avoir d’âme. Si j’en avais une, je pourrais rester éternellement à tes côtés.

Ancienne capitale de l’empire romain d’orient, Constantinople est toujours dans un futur éloigné le théâtre d’intrigues politiques. Pour y échapper, les héros peuvent se dissimuler dans les souterrains : un classique (cf..James Bond et Kerim Bey dans Bon baisers de Russie). Par contre, ce qui est assez peu classique ce sont les zombies-vampires en embuscade.

En effet Constantinople est devenue la capitale de l’empire Methuselah, les vampires régnant sur leur sujets humains. Aussi, Ion Fortuna (le « jeune » comte de Memphis, membre de l’aristocratie vampire) et soeur Esther Blanchett, une humaine, novice au service du Vatican, ont été placés dans la même cellule. Alors que Ion est victime d’une soif de sang, une arme en argent a été remise à Esther, dans le but de faire s’entretuer les deux prisonniers.

Alors qu’un camp utilise la substitution d’identité, un autre manipule à distance le corps des morts. Au monde des vampires se superposent des thèmes de l’imaginaire japonais comme les substitutions et les marionnettes.

Fiche Technique

Scénario : Sunao Yoshida
Dessin : Kiyo Kyujyô
Conception des personnages : Thores Shibamoto Thores
Traduction : Pascale Simon
Conception graphique : Les Travaux d’Hercule
Adaptation graphique : Eric Montésinos
Editeur : Kana
Collection : Dark
Sortie : novembre 2009
Prix : 6,50 euros
Inédit, poche, sens de lecture japonais, 176 pages noir & blanc