Vénus H., tome 2 : Miaki – Avis : +/-

L’enfer a ses entrées au Raphaël. Il aime le luxe, l’élégance, la discrétion, le service d’étage et les peignoirs blancs, les tissus et les arabesques.

Miaki est une escort-girl de talent. Mais son rôle s’apparente plutôt à celui de mercenaire. Son corps est une arme qui est à la disposition de monsieur Zatoga « requin de haute envergure et de basse température ».

Pour sa mission de séduction et de contrôle des hommes, elle dispose en outre d’un artifice le kiriki tiketi. Ce poisson le plus laid du monde est pourvu d’une chair possédant des vertus aphrodisiaques, mais qui entraîne parfois une situation de dépendance.

La mission de Miaki consiste à exercer un contrôle sur un cinéaste expert en petits films gores. Johnny Deep et Keira Knightley, étant interrogé par son prochain projet, il est évident que ce film est d’un grand intérêt artistique… et financier. Aussi il est préférable que le cinéaste ne signe pas avec la concurrence.

L’opération est parfaitement réglée. C’est alors que ce manifestent plusieurs facteurs imprévus : l’intervention (armée) de la concurrence, les tendances homicides du cinéaste et l’intervention inattendue d’un électron libre qui est peut-être amoureux.

Féminité et mort, prostitution et sophistication : si les héroïnes des histoires ne se ressemblent guère elles évoluent dans le même univers de luxe ou l’attirance peut conduire à sa perte. On retrouve Mambo l’homme de main de « Madame » et on découvre Wanda l’héroïne du tome 3.

Comme dans le tome 1, la séance d’humiliation ou de torture n’est pas montrée mais est laissée à notre imagination.

Le même univers, mais les choix et la destinée des héroïnes s’avèrent différents.

Fiche Technique

Scénario : Dufaux
Dessin : Renaud
Editeur : Dargaud
Sortie : mai 2007
Prix : 13 euros
Inédit, grand format, 56 pages couleurs