Désirs interdits – Avis –

Présentation de l’éditeur

Deux ans à présent que son mari est mort. Diandra avait presque oublié les plaisirs qu’il lui avait révélés. Mais la découverte d’appartements secrets, dans les souterrains du château de Skene, l’a bouleversée. Ces boudoirs et ces alcôves tendus de soie et de velours, conçus pour l’assouvissement des sens, ont réveillé son désir. Sous sa stricte robe de deuil, son sang bouillonne.

Avis de Trinity

Du mauvais fantastique et du mauvais érotisme pour une intrigue pour le moins alambiquée, c’est ce qu’on retiendra de ce livre qui est une nouvelle grande déception de la collection Passion intense. Il faut par ailleurs noter que ce roman est une réédition qui appartenait à la collection Aventures et Passions, sans que l’on comprenne vraiment la justification de ce changement.

A la mort de son époux, Diandra quitte sa terre bien-aimée, l’Inde, et rentre à Londres afin de faire entrer sa sœur Serena à la Cour en tant que débutante. Très vite, elle se heurte à l’hostilité non dissimulée de Trevor, le fils de feu son époux, qui l’accuse d’avoir tué son père. Mais leur cohabitation est forcée et leur animosité perdure, jusqu’à la découverte d’un boudoir secret. Alors que des évènements étranges et surnaturels se déroulent au château, la passion débridée de Diandra s’exprime avec Trevor de manière clandestine.

L’intrigue aurait pu être nettement plus intéressante si les scènes de mysticisme n’étaient pas aussi ridicules et caricaturales dans cette Angleterre du 19e siècle. Les répétitions d’évènements se succèdent, à croire que les personnages se complaisent à refaire les mêmes erreurs à l’infini. Le dénouement est néanmoins bien amené même si les explications restent simplistes.

Quant aux scènes supposées torrides, elles ne font penser qu’à une liste des positions du Kama Sutra, sans amour, sans émotion et sans passion, un comble pour un livre de cette collection violette. A aucun moment, on ne sent de l’amour entre les personnages de part et d’autre et leur relation est tellement ambigüe qu’elle en devient étrange et gênante, voire même malsaine.

Ce n’est pas une grande romance, loin de là, mais au contraire un très mauvais récit qui se dit érotique mais qui n’émoustille pas du tout les sens.

Fiche technique

Format : poche
Pages : 318
Editeur : J’ai Lu
Collection : Passion intense
Sortie : 15 mars 2008
Prix : 6,50€