J-C Mezieres: Oui, c’est le côté magique de l’histoire.
Onirik : Quelle a été la genèse de Valérian agent spatiotemporel.
J-C. M : Il faut voir Les Mauvais rêves.
Onirik : Pourquoi avoir situé certaines aventures en France, à Paris notamment ?
J-C. M : C’était une manière d’ancrer un peu l’aventure dans la réalité.
Onirik : Dans l’album La Cité des eaux mouvantes, qui est paru en 1968, vous faisiez allusion à une catastrophe planétaire devant survenir en 1986. Si vous avez choisi cette date pour la catastrophe, est-ce à cause de l’inversion des deux chiffres de la date de 1968 ?
J-C. M : Exactement, et puis 1984 était déjà pris.
Onirik : Le problème c’est qu’au fur et à mesure que vous réalisiez des albums, la date de 1986 s’est rapprochée.
J-C. M : On avait absolument pas prévu qu’on allait faire de la BD pendant 18 ans.
Onirik : Mais en 1986, j’ai attendu la catastrophe et il ne s’est rien passé.
J-C. M : En 1986, il y a quand même eu Tchernobyl.
Onirik : Cependant pour la cohésion de la série, cela posait un problème.
J-C. M : Oui, et on a eu du mal à s’en sortir. Mais on y est quand même arrivé.
Onirik : Mais pour cela, il a fallu faire appel à Dieu.
J-C. M : Eh oui, il faut dire que sans Lui, on n’y serait pas arrivé. Il faut dire que Georges Orwell qui a écrit 1984 a eu la chance de mourir avant.
Questions et transcription par Damien Dhondt