Entretien mené à l’occasion d’Encre de sang 2, au musée des vampires, samedi 28 avril 2007. C’est le second entretien que l’auteur accorde à Onirik.
La petite encyclopédie de l’étrange et du surnaturel est sortie le 15 mars 2007. Pouvez-vous nous en parler ? Pourquoi un nouveau lexique ? Est-ce votre seule actualité ?
C’est l’actualité principale. La démarche est d’abord surnaturel puis vampirique. Au départ, on devait d’ailleurs y trouver deux parties. Cette encyclopédie est complètement différente de Dracula, le lexique du vampire. Seuls deux ou trois articles de l’ouvrage précité sont repris pour l’encyclopédie. C’est pourquoi elle est complètement différente du lexique. Ce n’est pas un ouvrage de plus ou une simple suite. La petite encyclopédie de l’étrange et du surnaturel a été écrite sur plusieurs années. Et, il fut très difficile de trouver un éditeur, entre autres à cause du décès de plusieurs maisons d’éditions comme l’Oxymore.
Les deux prochains essais parleront de tournages maudits (à la mi-mai 2007) et de censure (en juin 2007). Ils seront publiés chez Scali.
Votre définition du vampire est… ?
Le vampire est quelqu’un qui séduit avant de faire peur. Il est dangereux à cause de cela. C’est un rebelle, il navigue à l’inverse du courant dominant. C’est le symbole de tout et de son contraire. D’où une identification facile. Il évoque beaucoup de trucs souterrains, inavoués. Il attire donc forcément.