La femme qui en savait trop – Avis +/-

Présentation de l’éditeur

Par une froide matinée de janvier, un homme ouvre le feu sur les habitants d’un paisible village anglais avant de se suicider. D’après la police, il ne s’agit que d’un fait divers de plus, un acte de folie perpétré par un individu visiblement dérangé.

Mais pour Julia Trent, une jeune femme qui a survécu à la tuerie, l’affaire est loin d’être classée : elle affirme à qui veut l’entendre avoir vu un deuxième tueur le jour du drame. Un homme qui court toujours, et pour qui elle est un témoin gênant…

De la scène d’ouverture sous forme de jeu de massacre dans une petite bourgade endormie au dénouement inattendu, La Femme qui en savait trop est un thriller à l’efficacité diabolique.

Avis de Nicolas

Une première impression lapidaire et certainement un peu cruelle en tournant la dernière page de ce thriller : bof…

Une deuxième peut être plus magnanime car, au final, ce bouquin est très correctement ficelé. Les personnages ont de la profondeur ou du moins, des blessures: Craig, le journaleux cocu et limite dépressif, est le fils d’une des victimes et il cherche à faire la lumière sur cette tuerie.

Julia, la témoin du massacre qui malgré les balles et les coups qu’elle reçoit dans le ventre s’obstine (d’ailleurs sans aucun réalisme) à survivre. Julia a donc survécu au massacre et le début de l’intrigue repose sur son cheminement pour découvrir si ses souvenirs ne sont qu’hallucination causée par le traumatisme ou si tout est bien réel.

L’auteur fait la part belle aux personnages féminins de son thriller. Vanessa, la femme de Matheson qui se meurt d’un cancer, Julia, l’héroïne qui se relève toujours. Les femmes sont les personnes fortes de l’intrigue.

Il y a pourtant tout dans ce bouquin: un démarrage sur les chapeaux de roues (un massacre dans une bourgade bourgeoise anglaise), une traque, des manipulations, … On se laisse assez facilement prendre, tu le lis vite et souvent avec plaisir, mais au final il te reste un goût de déception dans la bouche. Rendre l’héroïne un peu moins « superwoman » aurait peut-être aidé…

Fiche technique

Format : broché
Pages : 378
Editeur : Presses de la Cité
Collection : Sang d’encre
Titre original : Skin and Bones
Sortie : 15 avril 2010
Prix : 20,50 €