Captive de la passion – Avis +

Présentation de l’éditeur

Ecosse, 1802.
A peine vient-elle d’apprendre qu’elle est la véritable héritière du château de Glen Clair – elle qui se croyait orpheline et dépossédée –, Catriona est enlevée par de mystérieux ravisseurs. Qui sont-ils ? Que veulent-ils ? Une rançon ? Comment le savoir alors qu’elle se réveille ligotée au fond de la cale d’un bateau !

Dans ce cachot sordide, un autre prisonnier partage son infortune : le capitaine Neil Sinclair qui lui affirme avoir voulu la sauver. Catriona peut-elle le croire ? Elle en doute , car elle n’ignore rien de la réputation douteuse du beau Neil. Seulement, dans cette cale, où leurs sorts sont inexorablement liés, elle n’a pas d’autre choix que de se fier à lui…

Avis de Valérie

Nous retrouvons ici le talent et l’originalité de Nicola Cornick, même si ce roman est en dessous du génial Prince du scandale, tant par sa construction que la psychologie des personnages.

Relaté à la première personne par la jeune Catriona Balfour, le récit va suivre ses aventures quelque peu mouvementées. Devenue orpheline, elle est confiée à un oncle brutal et alcoolique, dans un château où sa seule consolation est sa cousine Ellen, jeune fille douce et aimante. Catriona, elle, est tout son contraire. Cette rousse écossaise n’a pas sa langue dans la poche, a un caractère emporté et vif, et a beaucoup de mal à supporter l’autoritarisme de son oncle Ebenezeer.

L’homme qui l’avait escortée jusqu’à sa nouvelle demeure, Neil Sinclair bel officier de la marine anglaise, est son parent lointain mais ce ne l’empêche pas de faire des propositions particulièrement malhonnêtes. Il réapparait régulièrement, quelques fois dans des occasions douteuses qui le font soupçonner comme contrebandier, jusqu’au jour où tous les deux sont embarqués de force sur un navire afin de les faire disparaître en haute mer.

Ce qui séduit c’est effectivement les personnages, malgré que la particularité de la narration ne nous permet que de connaitre les pensées toujours à vif de Catriona, qui peuvent lasser de temps en temps. Neil Sinclair est un héros intéressant, ambiguë, même si tout reste relativement classique.

L’autre point est l’action qui ne s’arrête jamais. On ne s’ennuie jamais et le talent d’écrivain de Nicola Cornick fait le reste. C’est un très bon moment, que le lecteur passe dans le paysage grandiose de l’Ecosse, même si on pourrait regretter le manque du petit plus qui aurait rendu le récit génial.

La rose d’Albatre de Joanna Makepeace

Présentation de l’éditeur

En pleine guerre des Deux-Roses, Clare, une riche héritière dont la famille soutient le clan des Lancaster, est enlevée par Robert Devane, un rebelle yorkiste. Et bientôt, cet homme ténébreux la contraint à se fiancer avec lui…

Avis de Valérie

La Guerre des Deux-Roses est une période de guerre civile de l’histoire d’Angleterre qui n’ai pas à son honneur. La romance historique situe quelques fois ses récits à cette époque (1455 – 1487), pour profiter de l’atmosphère de violence et de détresse.

En quelques pages, Joanna Makepeace retrace tout cela et y adjoint deux personnages appartenant chacun au camp ennemi. Elle maîtrise totalement son sujet (elle a déjà écrit de nombreux romans se déroulant à la même époque), ce qui permet de peindre un contexte en quelques lignes, y planter un décor crédible et des personnages intéressants.

L’auteur sait nous faire vivre comme si on y était la victoire (éphémère) des York, et notamment la fuite des petits princes en compagnie de Robert Devane, ses hommes et sa prisonnière Clare, en Flandres, et à aucun moment nous nous ennuyons.

L’action est enlevée, les sentiments adéquats et même si on survole la romance au détriment des événements, le lecteur n’est jamais perdant puisqu’il prend part à une romance rondement menée très agréable à découvrir.

Fiche Technique

Format : poche
Pages : 469
Editeur : Harlequin

Collection : Les historiques
Sortie : 1 décembre 2010
Prix : 6,95 €