Faf Larage est un homme foncièrement sympathique. Par refus épidermique d’en rester basiquement sur une simple critique de Rap Stories [[Dans les bacs depuis le 12 février 2007.]] et une interview très classique, j’ai souhaité le rencontrer dans un cadre plus décontracté. Monsieur Faf vaut beaucoup plus qu’une simple opération promotionnelle. La rédaction d’Onirik au grand complet voulait un peu plus d’informations jusqu’à celles qui sont complètement confidentielles – que je garde confidentielles pour le moment, ça vous fera une occasion de revenir sur Onirik et je pourrais rencontrer de nouveau le rappeur avec une bonne excuse.
J’arrive au rendez-vous à l’horaire convenu. L’ambiance ressemble à celle des colonies de vacances : on salue quantité de gens dans une atmosphère plus que détendue. Petits fours salés et sucrés ainsi que boissons non-alcolisées sont à disposition à volonté. Du coup, avant le show case, on se pose pour boire un verre dans les bureaux administratifs de l’enseigne. On parle de tout et de rien. Faf Larage confirme son appréciation du cinéma en me demandant si j’ai aimé 300. Par ce biais, il m’impressionne car il se réfère à notre précédente entrevue pour l’interview. On ne s’est croisé qu’une seule fois et il se souvient pourtant de la teneur de notre discussion. Loin d’avoir le melon, il parle à toute personne (du gamin d’une dizaine d’années avec son skate board à l’adolescente qui le « trouve très beau » en passant par un fan de musique) qui l’aborde sans supériorité. Qu’on aime ou pas le rap, Faf Larage gagne à être connu aussi bien musicalement que personnellement.
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