Les Cavaliers de la mort – Avis +

Éditeur : Dupuis

de Franz, Annestay et Sulitzer

HannaH : tome 1

– Il y a déjà dix ans que j’aurais dû mourir, aux abords d’un foutu shtetl, un timon à la main, face aux Cosaques, une morveuse assise à côté de moi.

1882, dans la campagne polonaise, la Juive Hannah, âgée de sept ans joue avec Taddeuz Nenski un Polonais catholique de son âge. C’est alors qu’arrive Yasha, le grand-frère frère d’Hannah. Il vient prévenir sa sœur que des Cosaques se trouvent dans les environs. D’ailleurs les voilà. Il faut se cacher vite !

Pendant qu’Hannah se dissimule dans une grange, Yasha essaie de faire diversion tandis que Taddeuz affirme que la grange n’appartient pas aux Juifs, mais aux Polonais. Qu’importe, les Cosaques tuent Yasha, emmènent Taddeuz avec eux et mettent le feu à la grange.

Hannah est sauvée par Mendel Visoker le transporteur. Alors qu’il conduit la rescapée à son village, leur route croise celle des Cosaques. Le massif Mendel descend alors de son chariot avec un gigantesque timon dans les mains.

Adapté de deux romans de Sulitzer Hannah et L’Impératrice eux-mêmes inspirés du destin d’Helena Rubinstein1, cette bande dessinée bénéficie du dessin de Franz qui a profité de son goût pour les chevaux pour réaliser de superbes dessins.


  1. Femme d’affaire d’origine polonaise (1872 – 1965) ↩︎

Fiche technique

Format : album
Pages : 46
Scénario : Jean Annestay d’après Paul-Loup Sulitzer
Dessin et Couleurs : Franz
Éditeur : Dupuis
Sortie : novembre 1991
Prix : 4,65 €