Lundi 24 juin 2024 à 21H00
film français d’Yves Robert (1974)
– Un mélange de James Bond, Mata Hari et de l’Orchestre Rouge.
Voici trois mois qu’est survenu un massacre interne au sein des services secrets français. Le capitaine Cambrai (Michel Duchaussoy) soupçonne (avec raison) le colonel Toulouse (Jean Rochefort) d’avoir voulu éliminer un rival. Son arme secrète était le violoniste François Perrin (Pierre Richard) qui a été présenté comme un agent secret d’élite (ce qu’il n’est pas vraiment, il n’appartient ni aux services secrets, ni à l’élite), connu sous le nom de code « Le Grand Blond ».
Le capitaine Cambrai persuade le nouveau ministre de la Défense (Jean Bouise) d’ordonner au colonel Toulouse de lui présenter le Grand Blond. Celui-ci se trouve à Rio où il file le parfait amour avec l’ex-espionne de charme Christine (Mireille Darc). Si elle n’est plus espionne, le charme de Christine répond toujours présent. Toulouse envoie donc des agents à Rio pour éliminer Le Grand Blond et annonce au ministre que le meilleur agent secret de France est mort au combat.
Mais les tueurs ont échoué et tandis que le ministre veut décorer le Grand Blond de la Légion d’honneur à titre posthume et lui organiser des funérailles nationales, le Grand Blond débarque à Orly… avec une chaussure rouge !
Dans cette suite du Grand Blond avec une chaussure noire (1972) Yves Robert (qui joue toujours le rôle du chef d’orchestre) officie avec talent dans cette histoire aux personnages originaux.
Ils sont tous doués d’un certain niveau de compétence dans leurs domaines respectifs. Ainsi, le colonel Toulouse excelle dans les complots, tout comme Perrin dans le violon et Christine dans… (nous ne préciserons pas !). Le capitaine Cambrai est un homme de dossier et c’est d’ailleurs ce qui lui a permis d’établir la vérité sur le complot, mais ce n’est pas un homme de terrain.
L’amateurisme total du Grand Blond dans le domaine d’espionnage va pulvériser les plans les mieux établis dans une succession de gags et de catastrophes annoncées.