À mourir entre les bras de ma nourrice – Avis +

Editeur : Glénat

de Mark Eacersall, Henri Scala et Raphaël Pavard

NOURRICE : (argot policier) Personne qui cache de la drogue chez elle en contrepartie d’une rémunération.

Fatoumala Ndiaye est mère de trois filles. Son mariage a été arrangé par sa famille. Puis son mari l’a abandonnée, mais il garde les allocations. Femme de ménage, Fatoumala accumule les loyers impayés et sera bientôt expulsée de son HLM.
C’est alors que le trafiquant de drogue local s’introduit chez elle et lui propose un marché.

Plus précisément après les menaces voilées, il évoque ses problèmes d’argent qui peuvent être résolus. Il suffit qu’elle conserve dans son appartement une cantine verrouillée. Elle contient des affaires utiles pour un « travail » des plus illégaux, et qu’il est inutile de préciser.

Fatoumala accepte, mais alors que ses finances s’améliorent, la police, mais également la concurrence se manifestent.
À la fois chronique sociale et thriller, cet album illustré avec compétence présente une héroïne qui se retrouve placée dans une situation impossible.

Dans un contexte de stress, de ruse et de rapport de force, l’inattendu se manifeste, comme lorsque la fille de Fatoumala (âgée de douze ans) prend une initiative.

Fiche technique

Format : album
Pages : 104
Scénario : Mark Eacersall et Henri Scala
Dessin et Couleurs : Raphaël Pavard
Editeur : Glénat
Collection : 1000 Feuilles
Sortie : 10 janvier 2024
Prix : 22,50 €