Jeudi 21 mars à 23.00 sur France 3 Paris Île-de-France et sur france.tv.idf
documentaire français de Vivien Desouches (
« Je n’ai pas envie de dire son nom, excusez-moi, parce que l’on se souvient plus de son nom que celui de mes collègues qui sont disparus. » Sylvie Cabassot Elue PS )en 2002
Le 27 mars 2002, un homme ouvre le feu à la fin du conseil municipal de Nanterre. En 58 secondes, il tire à 37 reprises. Cette nuit-là, huit personnes sont tuées, dix-neuf autres sont blessées, des dizaines de femmes et d’hommes sont meurtris et voient leurs destins et celui de leurs familles changés à tout jamais.
Plus de 20 ans après, quelles images restent gravées dans l’esprit de ces femmes et ces hommes touchés par l’horreur ? Comment continuer à vivre alors que tant d’autres ont péri ? Comment traverse-t-on une telle épreuve et quelles traces laisse-t-elle ?
Prenant le contrepied de nombre de documentaires de plateformes qui font des assassins et autres sociopathes le pivot de leur récit, 58 secondes se concentre sur celles et ceux qui ont eu à affronter une situation terrible, et à y réagir dans l’instant. Les seuls héros de ce fait divers tragique qui a bouleversé l’opinion.
Ce film, hommage aux victimes, donne la parole à celles et ceux qui ont dû continuer à avancer, d’une manière ou d’une autre, après le 27 mars 2002.
« On se reconstruit parce que l’on a cette chance de vivre. »
Pierre Creuzet, élu Groupe l’Union pour Nanterre (UDF) en mars 2002
« La tuerie de Nanterre, ce sont les 58 secondes les plus longues de ma vie » ; « la résistance, c’est la marque de ma vie. Arrêter, cela aurait été lui donner raison. »
Gérard Perreau-Bezouille, élu PCF en mars 2002