Soten no Ken : tome 4 – Avis +

Editeur : Mangetsu

de Tetsuo Hara et Buronson

Présentation de l’éditeur

Au cours de son combat contre Lingwang, Kenshirô découvre ce qui est vraiment arrivé à Yuling. Sa bien-aimée s’est vue privée de tous ses souvenirs et mène une vie bien différente, loin de Shanghai. Hélas, Kenshirô ne peut se permettre de se lancer à sa recherche. Alors qu’on pensait l’Union du Pavot à l’agonie, elle prépare en effet sa contre-attaque dans l’ombre, sous l’égide de son numéro deux : Zhang Taiyan ! Or cet expert du Hokuto Sôkaken, connu sous le nom de « voleur de mariées », ne fera preuve d’aucune clémence envers ses ennemis…

Avis de Hiro

Après un volume apportant un peu d’espoir, d’abord par le sauvetage de Pan Guanglin et le retour en puissance du Syndicat de Jade, mais aussi par la révélation que Yuling est bien vivante (malgré ses souvenirs effacés), cette suite revient avec une violence accrue.

Le numéro deux de l’Union du Pavot est un horrible pervers sadique. Derrière son aspect de bellâtre, Zhang Taiyan est puissant et particulièrement égoïste. Ses uniques intérêts sont les femmes, l’alcool et détruire ses ennemis, de toutes les façons possibles. Il n’a aucune pitié et pour lui, chaque individu est un pion avec lequel il peut jouer à sa guise.

Ses actes amènent à des drames qui percutent de plein fouet notre équipe. Kenshiro voit une colère froide s’emparer de lui, le Colonel de Guise est touché en plein cœur, et Pan Guanglin constate que l’Union du Pavot a encore une influence importante sur Shanghai. C’est excitant de voir que nos compagnons se trouvent face à des ennemis qui n’ont peur de rien et n’ont aucune limite. On s’éloigne un peu des guignols sans aucun charisme.

Dans ce quatrième tome de Soten no Ken, les femmes paraissent aussi avoir un rôle plus conséquent. Si certaines restent des petites choses fragiles à protéger, d’autres s’élèvent et montrent qu’elles sont aussi dangereuses que les hommes. Ces dernières sont néanmoins dessinées avec des traits délicats, de beaux visages et toutes en courbes. Le côté femme-objet est assez présent, mais cela n’étonne pas vu le contexte historique du manga. En effet, on nous rappelle certaines positions politiques et que ça chauffe en Europe.

Soten no Ken est un manga qui continue d’attirer notre attention et nous donne furieusement envie de lire la suite (ainsi que soulever de la fonte pour avoir des muscles saillants).

Fiche technique

Format : poche
Pages : 304
Éditeur : Mangetsu
Sortie : 1er juin 2022
Prix : 9,90 €