Tu as entendu parler de Harry Houdini ? Il n’avait rien à voir avec les magiciens d’aujourd’hui qui ne pensent qu’à faire de l’audience. C’était un artiste. Il avait le pouvoir de faire disparaître un éléphant dans une salle bondée. Et tu veux savoir comment il faisait. Il faisait diversion.
Les capacités hors normes de Stanley Jobson (Hugh Jackman) dans le piratage informatique lui ont valu l’attention du F.B.I. À présent en libération conditionnelle, il ne peut approcher sa fille. De plus, il n’a pas le droit d’accéder à Internet ou de toucher un ordinateur.
Gabriel Shear (John Travolta) et son assistante Ginger Knowles (Halle Berry) l’invitent à travailler pour eux dans une œuvre de salubrité publique. Il s’agit de s’emparer de l’argent sale dormant dans des comptes en banque gelés et de les utiliser pour financer des actions antiterroristes.
En effet Gabriel, travaille pour Black Cell, une organisation fondée autrefois par J. Edgar Hoover. Mais l’agent du FBI J.T. Roberts (Don Cheadle), qui avait déjà arrêté Stanley, se manifeste et avertit Stanley qu’un autre hacker a été éliminé par les hommes de Gabriel.
Menacé de toutes parts, Stanley poursuit sa tâche. Tout en s’efforçant de survivre aux courses-poursuites et aux fusillades, il s’interroge. Gabriel et Ginger, sont-ils vraiment ce qu’ils paraissent être, Black Cell existe-il réellement ?
Ce thriller repose sur l’ambiguïté. Sur ce plan, c’est une réussite. Si les scènes d’actions sont spectaculaires, on peut se demander si les combats à la mitrailleuse sont compatibles avec un film traitant de hacking.