– On ne peut pas le laisser là.
1941 : au sein du 11e bataillon d’infanterie tchécoslovaque, les soldats Jiri Pospíchal (Jan Meduna) et Jan Lieberman (Patr Vanek) se préparent à affronter les forces de l’Axe à proximité de Tobrouk dans le désert de Libye.
Entre bombardements et escarmouches, ils doivent également subir les ordres et les coups d’un sous-officier sadique qui appartient à leur propre camp. On pourrait s’attendre à ce que les autres soldats s’opposent à la brute galonnée. Or l’assassinat d’un prisonnier de guerre italien révèle le clivage existant dans leur unité. Une grande partie des hommes approuvent cet acte et implicitement tous ceux de l’assassin.
Peu après Jiri et Jan se retrouvent en patrouille avec leur tortionnaire. Celui-ci va-t-il saisir l’occasion de les abattre ? En fait, il se retrouve blessé par balle et exposé au tir de l’ennemi. Dès lors Jiri et Jan peuvent être débarrassés de leur ennemi personnel. Cependant, cela impliquerait de devenir comme lui.
Inspiré par le roman La Conquête du courage (The Red Badge of Courage) de Stephen Crane (dont l’action se déroule durant la guerre de Sécession) ce film se révèle des plus réaliste.