Paris Première – Ripoux contre ripoux


– C’est pas grave si il y a des gens honnêtes.

René Boisrond (Philippe Noiret) et François Lesbuche (Thierry Lhermitte) forment une équipe expérimentée de ripoux depuis 5 ans. Or François envisage de passer l’examen de commissaire et souhaite redevenir honnête. Mais le destin veille ! Suite à une accusation calomnieuse (mais si !) les voici suspendus. Ils sont aussitôt remplacés par les très intègres (vraiment ?) inspecteurs Brisson (Guy Marchand) et Portal (Jean-Pierre Castaldi).

Attention, en fait, Ripoux contre Ripoux n’est pas la suite du premier film Les Ripoux (de 1984), mais il s’intercale au beau milieu de l’intrigue du premier film, juste après que le policier expérimenté Boisrond ait réussi à faire de la jeune recrue Lesbuche un ripou compétent.

La possibilité de faire une véritable suite au film les Ripoux était difficile en raison de la conclusion de ce film. Le scénario effectue donc un « retour dans le passé » au temps de l’heure de gloire des deux ripoux, à l’époque où l’élève Lesbuche était sur le point de dépasser le maître.

L’humour noir et la prestation des acteurs répondent toujours présent. Cependant on remarquera que Régine a succédé à Line Renaud dans le rôle de Simone, la compagne de René Boisrond. De même, Michel Aumont interprète le rôle du commissaire Bloret à la place de Julien Guiomar.

Ceci ajouté au « décalage temporel » procure une légère sensation d’irréalité.