Indocile fiancée – Avis +

Présentation de l’éditeur

Angleterre, Régence
Lady Priscilla est hors d’elle. Sans même la consulter, son père veut lui imposer un mari qu’elle n’a jamais vu ! Il l’a promise au duc de Reighland, cet éleveur de chevaux qui n’a du gentleman que le titre, et n’aurait jamais accédé au rang de duc sans la mort prématurée de son cousin. Devra-t-elle se résoudre à épouser un homme qui conclut ses fiançailles comme on conclut la vente d’un cheval ? Plutôt mourir !

Hélas, non content de lui imposer sa main, le duc se fait insistant : plus elle est désagréable et plus il se montre pressant et attentionné. Si bien que Priscilla est prête au pire pour le détourner d’elle. Même à lui révéler le terrible secret qui la maintient depuis des mois à l’écart de la société. Et qui plongerait sa famille dans le déshonneur, s’il éclatait au grand jour.

Avis de Karen

Dans le tome précédent, nous avions rencontré Priscilla en tant qu’insupportable sœur de Drusilla, une jeune femme bonne à claquer, pourrie gâtée, hautaine et irresponsable. On se demandait comment la transformer en héroïne avec un tel caractère et une telle antipathie soulevée chez le lecteur. Et pourtant c’est parfaitement réussi ! Bravo à Christine Merrill pour ce pari qui paraissait de prime abord impossible à gagner !

Depuis le mariage de Drusilla, Priscilla est restée la plupart du temps terrée chez elle, sous le mépris de son père et de sa belle-mère et snobée par la bonne société qui a adopté sa sœur et son roturier de mari.

De longs mois se sont donc écoulés, des mois qui lui ont permis de réfléchir à ses erreurs, et incontestablement de mûrir. Elle ne se réveille de sa dépression que lorsque son père lui impose d’épouser le tout nouveau duc de Reighland ! Mais au fur et à mesure de ses rencontres avec Robert, elle découvre un homme qui lui plaît de plus en plus et qu’elle pourrait bien aimer.

L’auteur nous offre encore une fois des personnages délicieux et attachants. Entre une Drusilla qui a gagné en maturité tout en conservant une part de conformisme et d’orgueil et un Robert balourd, timide mais conscient de ce qu’il veut, on se régale.

Le roman se lit d’une seule traite sans un seul instant d’ennui et, une fois la dernière page tournée, on regrette juste que ce soit le dernier tome de la trilogie !

Une très bonne découverte que cette série !

Fiche Technique

Format : poche
Pages : 320
Editeur : Harlequin
Collection : Les Historiques
Sortie : 1 février 2014
Prix : 6,90 €