Le basket c’est comme la guerre. On pénètre sur le territoire des autres et on détruit les cibles ennemies.
C’est la guerre ! Les deux camps s’affrontent sur le terrain de basket. L’affrontement rappelle à certains la guerre de Yougoslavie. Le joueur Frano Petrusa n’est pas encore dessinateur. L’entraîneur Dario Berry n’est plus le combattant de Vukovar.
Attaque, contre-attaque, tir : on lance la la grenade ! Un joueur essaie d’intercepter le ballon. Quelques années auparavant, un jeune combattant essaie d’attraper une grenade qui fonce vers lui.
Que faire sur un champ de bataille sportif ou dans les ruines ? « Si on est un trouillard on n’a rien à faire en première ligne ». Puis survient l’entrée d’un renfort catastrophique : une montagne de muscles et de brutalité. Le char d’assaut est entré en jeu !
L’arbitre est aveugle ou prend systématiquement parti pour les brutaux (toute référence à l’ONU est évidemment fortuite). Dario Berry hurle ses ordres : ne laisser pas passer le char !
Et Dario envoie ses joueurs s’en prendre à ce char. À une autre époque Dario affronte les Serbes appuyés par un tank. C’est la guerre.
Situé sur deux époques, cet album relate deux champs de bataille. Et tandis que la Yougoslavie se fragmente, le père d’un des joueurs se décide à prendre la décision qui peut faire imploser l’équipe.
Les efforts et le courage sont poussés à leur maximum et bien souvent cela ne sert à rien : c’est la guerre.
À la fois allégorique et réaliste cet album établit le parallèle entre le monde du sport et les conflits.
Fiche Technique
Traduction : Vanda Miksic
Editeur : Dargaud
Collection : Long courrier
Sortie : septembre 2010
Prix : 14,99 €
Pages : 64 pages couleurs