Ciné + Classic – Quand passent les cigognes

On présente souvent ce drame comme le symbole le dégel, ou du moins le film qui a marqué la fin de l’ère stalinienne. Cette étiquette est bien trop réductrice… puisque l’on oublie au passage la grande puissance émotionnelle de cette vision de la Seconde guerre mondiale vue par les yeux soviétiques.

Cela qui nous change agréablement des films de guerre américains. Le talent de metteur en scène de Mikhail Kalatozov est indéniable, au service de son héroïne, Tatiana Samoilova des plus touchantes.

Le reste de la distribution est à la hauteur. Reste une impression d’ouverture, de fraîcheur, une sorte de témoignage sur une époque disparue. La Palme d’or remportée à Cannes ne fut que méritée !