La Planète des singes : les origines – Avis +

Présentation officielle

Dans un laboratoire, des scientifiques expérimentent un traitement sur des singes pour vaincre la maladie d’Alzheimer. Mais leurs essais ont des effets secondaires inattendus : ils découvrent que la substance utilisée permet d’augmenter radicalement l’activité cérébrale de leurs sujets.

César, est alors le premier jeune chimpanzé faisant preuve d’une intelligence remarquable. Mais trahi par les humains qui l’entourent et en qui il avait confiance, il va mener le soulèvement de toute son espèce contre l’Homme dans un combat spectaculaire.

Avis de Valérie

La saga de la Planète des singes au cinéma commence par l’atterrissage sur une planète ressemblant à la Terre (en termes de topographie et d’atmosphère) de cosmonautes humains perdus dans l’espace. Ils s’aperçoivent rapidement que les humains sont considérés comme des… animaux et sont maltraités par des primates doués de paroles, d’intelligence et pouvant se mouvoir comme eux.

A la différence des romans de Pierre Boulle, le point d’orgue était que les astronautes se rendaient compte qu’ils étaient bien revenus sur la planète Terre et que par conséquent cela impliquait que l’humanité avait été décimée…

La Planète des singes : les origines est donc la prequel à ces aventures. Et c’est sans conteste une grande réussite puisque le lien est fait avec talent et sans écueils. Lorsque que le long métrage se termine, l’action telle que nous la connaissons déjà peut débuter.

Ceci dit, ce film d’action passionnant peut s’apprécier même si les autres épisodes du mythe ne vous interpelaient pas du tout, car il s’agit d’un scénario ‘crédible’ (enfin, bien sûr si on accepte cet enchaînement rapide qui va permettre à des primates de parler et de se tenir debout alors que leur physiologie ne le permet pas) très touchant et qui questionne le spectateur sur la souffrance animale.

Nous suivons les travaux d’un chercheur, Will Rodman, qui tente de trouver un remède à la maladie d’Alzheimer, notamment car son père en est atteint. Il travaille au sein du laboratoire, et teste ses molécules sur des chimpanzés.

Alors qu’une l’une des femelles réagit particulièrement bien aux expérimentations et développe une intelligence hors du commun, elle est prise d’un coup de folie au moment même où Steve Jacobs le directeur de Genesys et Will tente de vendre le produit 112 aux administrateurs.

Pour ne prendre aucun risque, il est demandé aux soigneurs d’exécuter l’ensemble des animaux de tests… jusqu’au moment où ils trouvent dans la cellule de la jeune femelle un bébé chimpanzé, et qu’ils comprennent alors que la rage de la primate était liée à l’instinct maternel.

N’ayant pas le coeur de l’assassiner, Will l’amène provisoirement chez lui, mais c’était sans compter sur le charme et l’intelligence du jeune animal baptisé César, qui se fait aimer par Will et son père. Will travaille alors comme un forcené sur un nouveau produit plus concentré, le 113, qu’il fait tester à son père avant d’essayer sur des singes…

Il est évident qu’outre le scénario excellent, l’attrait du long métrage est l’utilisation d’acteurs dotés de capteurs et d’une caméra face à leur tête pour incarner les singes. Le procédé est bluffant et excepté lorsque César, le héros, fait montre de véritables émotions humaines, le spectateur ne distingue pas les trucages et ne voit que des bêtes là où il y a des acteurs.

Les acteurs ‘humains’ sont également excellents et celui qui surprend le plus et Tom Felton, le jeune Drago devenu grand, dans un rôle très ingrat. James Franco est égal à lui-même soit excellent, tout comme John Lithgow, le tout étant illuminé par la délicieuse et ravissante Freida Pinto.

La réalisation manque d’un chouilla de maîtrise qui se sent au découpage, quelques longueurs étant à déplorer, même si le spectateur ne s’ennuie jamais. Mais la force du réalisateur est de rendre attachant chacun des personnages, bons ou méchants.

A la sortie du film, on ne peut qu’espérer qu’une suite soit vite produite, même si ce n’est pas pour respecter les romans de Pierre Boulle, mais surtout pour retrouver César et ses compagnons de fuite.

Fiche Technique

Sortie : 10 août 2011

Avec James Franco, Freida Pinto, John Lithgow, Andy Serkis, Tom Felton, David Oyelowo, etc.

Titre original : Rise of the Planet of the Apes

Genre : fantastique

Durée : 120 minutes

Distributeur : Twentieth Century Fox France