Même si ce cinéma de « papa » est détesté par la Nouvelle Vague, quel plaisir de voir et revoir ce divertissement comme ce petit polar se présentait sans aucune prétention.
Pourtant, aux commandes, nous pouvions retrouver des noms bien connus : un Georges Lautner qui joue ici la carte du drame et non de l’humour avec une vraie efficacité, soulignée par des dialogues de Michel Audiard sur un scénario d’Albert Simonin. Excusez du peu !
Même s’il manque un vrai méchant pour affronter Jean Gabin, un commissaire plus que contestable, les petits truands possèdent une vraie présence, avec bien sûr un des meilleurs seconds rôles de l’époque, André Pousse qui trouve un rôle à sa mesure.
L’atout charme est incarné par la gouailleuse Dany Carrel. Le tout est rythmé par l’inoubliable Requiem pour un con, interprété par Gainsbourg qui nous fait même le plaisir de croiser Gabin au détour d’un studio…