That Christmas feeling – Avis +

Présentation de l’éditeur

Wishes come true this holiday season in this heartwarming collection of three stories from your favorite Harlequin Superromance authors.

A Dundee Christmas

A woman seeking refuge in a strange town during a snowstorm is taken in by a man who helps her discover that home is where the love is.

We Need a Little Christmas

A prodigal son returning to his family ranch meets a woman with an unconventional way of bringing the holiday spirit into their town and hearts.

Kiss Me, Santa

The battle’s on between a reclusive widower and the single mom determined to open his heart and banish his Grinch-like behavior.

Avis de Callixta

Chacune des collections de Harlequin a droit à son recueil de nouvelles en fin d’année et nous allons retrouver dans cette anthologie des auteures habituées des Superromance (équivalent à la collection Prelud’ en France). Nous retrouvons avec plaisir notamment, Brenda Novak qui ne fait plus que de courtes incursions – justement à l’occasion de recueils – dans la romance contemporaine mais également Kathleen O’Brien et Karina Bliss. Cela forme un excellent ensemble surtout pour la première et dernière nouvelle.

Brenda Novak a visiblement voulu faire plaisir à ses fans de la première heure, ceux qui ont suivi la série se déroulant à Dundee, Idaho. Sans doute vous souvenez-vous de Ce bouleversant désir (Stranger in town) qui avait permis à Hannah et Gabe de trouver une seconde chance dans la vie après l’accident qui avait handicapé le héros et le premier mariage désastreux de l’héroïne. Hannah avait de cette union deux fils dont un adolescent footballeur, un certain Ken. C’est lui qui est le héros de ce livre, près d’une quinzaine d’années plus tard. Après une carrière sportive professionnelle à succès, il vient d’abandonner le métier et d’acheter l’ancien chalet de son beau-père. En plein emménagement, aidé de son frère, il trouve à sa porte une jeune femme visiblement d’origine hispanique, transie de froid.

C’est le début d’une très jolie histoire de Noël qui va permettre à l’auteur de parler d’un thème qu’elle aborde aussi dans sa dernière série de romantic suspenses : les migrants illégaux en provenance d’Amérique Latine. Cierra est guatémaltèque et a fui son pays et la pauvreté pour épouser un homme de cinquante ans son aîné. Malheureusement (mais oserais-je dire, heureusement ?!) il est mort avant le mariage

Nous approchons alors les pratiques faussement charitables d’Américains qui profitent de leur richesse pour épouser de jeunes et jolies Latinas. L’histoire est très jolie, l’héroïne étant particulièrement touchante dans sa fierté et sa dignité. Ken a tout du héros fort et protecteur et nous revisitons Dundee avec ses habitants pas toujours sympathiques. Le sujet est original, offre un angle rarement exploité dans la romance et une histoire d’amour qui n’a qu’un seul défaut, elle aurait mérité plus de pages. Mais quel plaisir de lire la petite centaine qui lui est consacrée !


La seconde nouvelle, We need a little Christmas est plus sombre encore que la précédente et utilise totalement cet esprit de Noël qui veut que cette période soit celle des miracles mais également du pardon.

Lors d’un voyage en voiture, Nate Araby va attendre une nouvelle à la radio qui va le conduire auprès de son grand-père gravement malade à l’hôpital. Parti douze ans plus tôt, le jeune homme a gardé un souvenir cuisant de cet homme qui l’a élevé lui, ainsi que son frère. Toute l’originalité de l’histoire est qu’il va rencontrer une certaine Annie qui a une vision diamétralement opposée du vieil homme.

Sans tomber dans une confrontation de points de vue qui aurait été stérile, Kathleen O’Brien montre comment la redécouverte du ranch familial mais aussi de la fête qui y est organisée pour les enfants chaque année, va provoquer une remise en cause de Nate.

L’histoire est grave car le passé du jeune homme est dur, le pardon difficile. L’auteur échoue d’ailleurs un peu à nous communiquer l’émotion de ses personnages et le chemin emprunté par le jeune homme pour faire la paix avec son enfance. Mais là aussi l’idée est originale et séduit.


Karina Bliss nous offre également une très belle histoire, qui va permettre là aussi à un homme de tourner la page de son passé. L’originalité de Kiss me, Santa vient du fait que l’écrivain est néo-zélandaise et que l’intrigue se déroule dans ce pays, donc pas de Noël blanc, de tempêtes de neige ou de glissades sur des lacs gelés, mais un soleil de plomb et une envie de fêter la Nativité avec des lumières qui rappellent les flocons de neige ! L’histoire commence de façon presque légère.

L’héroïne est une jeune veuve qui participe activement au comité qui décore leur rue à Noël. L’attraction est très connue et elle est très contrariée quand elle apprend que son voisin refuse de participer ; ce célibataire grincheux est contre ce genre de distraction.

Le ton est délibérément léger mais peu à peu, l’émotion s’invite au coeur du récit. Les deux héros sont très émouvants parce qu’ils se débattent dans leurs problèmes. Cela donne un très joli conte de Noël chaud et ensoleillé sur les secondes chances dans la vie.

Voilà donc un très bon recueil qui montre le talent d’auteurs expérimentées ou en passe de devenir des vedettes du genre comme Karina Bliss. N’hésitez pas à venir déguster cet échantillon de leur talent !

Fiche Technique

Format : poche
Pages : 288
Editeur : Harlequin
Langue : anglais
Sortie : novembre 2010
Prix : 3,98 €