D’Artagnan, tome 1 : La Sublime porte – Avis +/-

– Est-ce bien loyal ? Nous sommes quatre, et ils sont seuls !

Au XVIIe siècle les contraintes diplomatiques impliquent une certaine discrétion et par conséquent des actions clandestines. C’est ainsi que quatre mousquetaires se retrouvent au service de sa majesté le roi de France. Les voici donc en mission secrète dans la Grèce occupée par les Turcs.

Après avoir fait l’expérience de la trahison il semble que la discrétion doive céder le pas au combat. Bref : « Un pour tous! Tous pour un! ». Suite à un usage efficace de la rapière (et un abordage en pleine mer suivi d’un contre-abordage dans la lignée de deux irréductibles gaulois) d’Artagnan, Athos, Porthos et Aramis se retrouvent en possession d’une information capitale : l’armée turque est sur le point d’envahir les Balkans et de marcher vers Vienne.

Aussitôt, ils avertissent le Voïvode souverain de Valachie (ce pittoresque pays faisant partie de la Transylvanie, rien d’étonnant à ce que le souverain local ressemble à son compatriote Vlad Tepes) se trouvant sur le trajet de l’armée turque. Le Voïvode les remercie et envoie un espion porter la peste au coeur d’Istanbul.

D’où l’objection des quatre mousquetaires. Qu’on se trucide certes, mais avec des armes civilisées comme l’épée, le mousquet ou le canon! Opposés à la guerre bactériologique les quatre héros d’Alexandre Dumas progressent au cœur du pays ennemi pour le sauver et ceci avec une subtilité toute relative.

Cette aventure ignorée des quatre mousquetaires présente une mystérieuse organisation œuvrant dans l’ombre et disposant d’un exécutant borgne (Rochefort ?).

Fiche Technique

Scénario : Eric Adam
Dessin : Hughes Micol
Edition : Vents d’Ouest
Collection : Aventures
Sortie : avril 2008
Prix : 13 euros
Inédit, grand format, 56 pages couleurs