La cage aux folles – Avis +

Résumé

Georges tient avec son amant Albin un cabaret de danseurs travestis qui s’appelle « La Cage aux Folles ». Albin fait des scènes de plus en plus fréquentes à Georges, et ce dernier reçoit la visite de son fils, Jean-Michel, qui va se marier.

Le problème : les parents de sa fiancée, très conservateurs, croient que les parents de leur futur gendre sont attaché d’ambassade et mère de famille…

Avis de Gaelleb

Si l’histoire ne nous est pas inconnue, la pièce (pour ceux qui ont eu la chance de la voir) et le film sont restés dans la mémoire collective, qu’en est-il de la version music hall ?

Jouée à Londres au Play House theater, la comédie musical a vu une partie de son casting changer et non des moindres, John Barrowman a repris depuis le 14 septembre le rôle du plus célèbre des travestis de la Riviera : Zaza…

C’est avec une certaine appréhension que l’on prend place dans la salle. La version chantée sera-t-elle à la hauteur des souvenirs que nous avons du film ? La fameuse scène de la biscotte sera-t-elle présente ? John Barrowman sera-t-il à la hauteur de Michel Serrault ? Les réponses sont oui, non et oui.

Oui la pièce telle qu’elle nous est présentée à Londres est à la hauteur de nos espérances. On y passe du rire à l’émotion la plus pure. Les chorégraphies sont somptueuses et les danseurs bien plus très impressionnants juchés sur leurs talons hauts.

Le couple formé par Simon Burke (Georges) et John Barrowman relèvent le défi et tiennent la comparaison avec leurs prédécesseurs. Et que dire de la prestation de Zaza chantant « I am what I am » ? Tout simplement qu’elle donne des frissons et les larmes aux yeux. Déception ou non, la scène de la biscotte a été remaniée et transformée en « scène du croissant », une douceur que jamais plus on ne mangera de la même façon.

Au final, on rit énormément, on s’extasie devant les prouesses des danseurs et l’on ressort ému. C’est un très bon spectacle qui pourtant ne peut faire oublier Jean Poiret et Michel Serrault …