Oui, Dame Albanel et son comparse Frédéric – dit Jean – Lefèvbre ont raison. La France est championne du monde du piratage. Et ce depuis au moins 200 ans.
N’en déplaisent aux Malouins, je ne parle pas de Surcouf. Ici encore il faut préciser que je parle du corsaire et non pas de l’enseigne ayant été sous la houlette de Denis Olivennes. On a d’ailleurs de la chance que ce dernier soit trop occupé à faire virer à droite le Nouvel Obs’, sur HADOPI on ne l’entend pas trop. Enfin sauf si on achète le Nouvel Obs’.
Je fais donc référence au piratage, au pillage d’oeuvres culturelles, à commencer par la musique. Oui la France, dès l’avènement de la république a mal tourné. Elle a pillé, et cela au plus haut niveau.
Tout commence avec un des plus grands génies de la musique à savoir Mozart. N’en déplaise à Johnny, dans 100 ans on se souviendra de Mozart et pas de Johnny, sauf pour rigoler.
Parmi les centaines d’oeuvres que Wolfgang composa, une en particulier (mais pas seulement) fut violemment arraisonnée par un immonde pirate. Cette oeuvre c’est le Concerto pour piano numéro 25 en Do Majeur, plus connu par les intimes sous l’appelation KV 503.
Achevée en 1786, alors que la France n’avait pas encore découpé la tête à pas mal de gens et que la Terreur n’était pas passée par la Vendée pour extirper les fœtus du ventre des mamans, ce somptueux concerto intègre une petite mélodie à la fin du premier mouvement bien connue des français.
Cette mélodie a été honteusement repompée par quelqu’un qui popularisa le concept de sang impur à savoir Claude Joseph Rouget de Lisle qui intégra cette ligne mélodique à la Marseillaise.
Croyez vous que la France reconnaissante dédommagea les ayant-droits de Mozart ? Non.
Alors je propose que le gouvernement aille jusqu’au bout de sa réflexion et il faut absolument réparer le préjudice financier : versons 200 ans d’arriérés de paiements aux ayant-droits.
Sans oublier les intérêts non plus.