L’enlèvement de l’Obélisque – Avis +

Présentation de l’éditeur

Sherlock Holmes et Hercule Poirot y perdraient leur flair légendaire…
Un beau main, l’obélisque de la Concorde disparaît. Plus tard, des anarchistes font sauter une banque tous les lundis, à l’exception du 1er Avril. Une autre fois, on apprend la mort d’une danseuse suicidée simultanément au gaz, au poison, à la corde, au pistolet et au poignard. Et pendant ce temps, une série de crime dont le nombre défie toute statistique ensanglante Paris.

Autant d’énigmes impossibles et invraisemblables où se perdent la logique et la raison. Mais résoudre l’inconcevable, c’est précisément l’affaire du détective Merlec, criminologue de génie et buveur de pastis endurci, et de son trop candide élève Bitard…

« (…) quel plaisir de goûter ces rafraîchissantes intrigues, pleines d’humour et de drôleries! »

Olivier Delacroix – Le Figaro

Avis de Lalalilalou

L’enlèvement de l’obélisque est une série de petites nouvelles faciles à lire dans les transports (une le matin, une le soir), des énigmes policières ou plutôt détectives à essayer de résoudre en même temps que Maître Merlec, détective hors pair, et son jeune apprenti Bitard.

Le livre nous apprend à connaître ces deux personnages, l’un, absolument logique, passé maître dans l’art de résoudre les crimes et phénomènes les plus énigmatiques ou sophistiqués, et l’autre, plus sensible et naïf, essayant avec nous de percer les mystères de ces crimes par lui-même, sans y réussir aussi bien que son mentor.

Le récit de l’élève Bitard nous entraîne dans la réflexion autour des énigmes que doivent résoudre nos deux compères. Merlec nous apprend à procéder par étape pour chaque cas : élimination des impossibles, étude des mobiles envisageables, raisonnement autour du déroulement du crime étudié, tout en conservant un esprit logique, clé de la réussite ! Et nous prouve qu’à chaque fois, ou presque… cela peut mener à résoudre la fameuse énigme.

Il nous invite, ainsi que Bitard, à tenter par nous même de résoudre les intrigues tandis que la complexité des cas va croissante. Les deux personnages principaux sont tantôt épatants, tantôt amusants, et deviennent attachants au fil des pages.

Un livre facile à lire, distrayant, intéressant et amusant.

Biographie de l’auteur

Pierre Boulle est né en 1912, à Avignon. Après avoir obtenu un diplôme d’ingénieur à l’Ecole supérieure d’électricité, il part vivre en Extrême-Orient : de 1936 à 1939, il est planteur de caoutchouc en Malaisie puis s’établit en Indochine. En 1941, il s’engage dans les Forces Française Libres et combat les troupes japonaises en Chine, en Birmanie et dans la péninsule indochinoise. Fait prisonnier, il s’évade en 1944 et regagne la France.

Cette expérience militaire en Asie sera la source d’inspiration majeure du Pont de la rivière Kwaï, un roman publié en 1951 dont le succès cinématographique assurera la notoriété. Auteur de science-fiction, on lui doit Le jardin de Kanashima et La planète des singes, un texte publié en 1963. Ce roman inspirera de très nombreuses superproductions, comme, en 1967, le film de Franklin J. Schaffner avec Charlton Heston dans le rôle principal ou la nouvelle adaptation de Tim Burton en 2001.

Amateur du paradoxe, Pierre Boulle a également écrit les Contes de l’absurde, récompensés par le prix de la nouvelle en 1953. Trois titres posthumes, L’archéologue et le mystère de Néfertiti (2005), L’enlèvement de l’obélisque (2007) et La face (2008) ont été publiés plus récemment au cherche midi.

Pierre Boulle est mort à Paris le 31 janvier 1994.

Fiche Technique

Format : poche
Pages : 173
Editeur : Pocket
Sortie : 19 février 2009
Prix : 6,50 €