Lord Scandal – Avis +/-

Résumé de l’éditeur

A SHOCKING SCANDAL. . . The last thing the Portrait Divorcée needs is to have her name connected to that of the equally infamous Brimstone. But the infuriating rake has made it very clear that he’s bent on nothing less than her complete surrender. Rich widows take lovers. Poor divorcées become mistresses. And those with powerful families tread carefully, lest they incite their family’s wrath, a tragic outcome she’s all too familiar with . . .

IS WELL WORTH THE PLEASURE. . . Gabriel Angelstone, the handsome scourge of the ton, has taken one of life’s lessons to heart : Love ruins everything. But the irresistible challenge of seducing Imogen Mowbray, a woman whose past is every bit as scandalous as his own, quickly has him rethinking that conclusion. Perhaps the only women worth loving are the fallen ones.

Avis de Callixta

Lord Scandal est la suite du premier livre de Kalen Hughes, Lord Sin et donc le second de sa série The rakes of London. Ces titres ne sont pas très heureux mais le premier roman avait définitivement un petit air de mystère et un ton original. Le deuxième m’a gentiment ennuyée. Il n’est pas franchement mauvais mais il donne l’impression de vous laisser sur votre faim et de ne jamais vraiment entraîné le lecteur.

Lord Scandal est Gabriel Angelstone. Ce personnage, très ambivalent dans le premier ouvrage était l’ami de George, l’héroïne. Il avait un rôle ambigu, et on s’interrogeait longuement sur ses relations exactes avec elle, comme le héros d’ailleurs.

Il apparaît, ici, dans le roman lors d’une fête organisée par le même groupe d’amis que l’on voyait graviter autour de George dans Lord Sin. C’est là qu’il rencontre la très jolie Imogen Mowbray. Elle est une des très rares divorcées de cette époque (nous sommes en 1789). Son mari l’a répudiée après que son portrait légèrement dénudé ait fait scandale. Homme politique en vue, Lord Perrin n’a pas supporté l’humiliation et n’a pas hésité une seconde à chasser la jeune femme. La rumeur publique a fait d’elle une femme perdue, qui non seulement avait posé pour un peintre visiblement amoureux d’elle mais aussi avait laissé faire un portrait indécent.

Entre le séducteur qui ne croit pas à l’amour et la divorcée, l’attirance est immédiate. Tout semble possible entre cette femme qui n’a plus grand chose à perdre et ce séducteur sans scrupules mais, évidemment, doué avec les dames. Les prémices d’une telle histoire apparaissait séduisants. Et le livre entame bien son sujet, montrant la montée progressive du désir entre eux. Mais, il ne va jamais nous absorber totalement .

Nous passons des bals londoniens à une partie de chasse campagnarde, puis nous retournons à Londres, mais le sujet ne varie guère. Imogen a été séduite, les scènes se multiplient entre nos héros, plutôt bien écrites d’ailleurs mais il ne se passe pas grand chose. On attend longtemps un rebondissement qui lorsqu’il arrive a l’efficacité d’un pétard mouillé tellement il est prévisible et le final est lui aussi curieusement fade.

Le livre a tous les ingrédients pour réussir, trouve un angle intéressant, une époque moins connue que la régence et que l’auteur utilise plutôt bien mais tout cela manque de peps, de dynamisme, de passion. Tout ce qui fait passer un livre d’une gentille histoire agréable à un roman passionnant manque.

C’est d’autant plus dommage que Kalen Hughes avait créé une ambiance autrement plus intrigante dans son roman précédent. Elle sème d’ailleurs des indices sur d’autres personnages qui pourraient éventuellement faire des héros futurs et on revoit avec plaisir George et son époux Ivo. George a gardé de sa superbe et de son audace qui plaisait tellement dans le premier tome. Si vous devez lire un Kalen Hughes, lisez donc son histoire ; cette suite ne peut constituer qu’un charmant interlude mais certainement pas davantage.

Fiche Technique

Format : poche
Pages : 352
Editeur : Zebra Books
Sortie : 1 janvier 2008
Langue : anglais
Prix : 4,09 €