Gin Tama : tome 12 – Avis +/-

– Excuse-moi, mais est-ce qu’on pourrait me laisser entrer à l’hôpital, je commence à avoir des hallucinations auditives. J’ai eu l’impression que tu disais que tu allais me tuer.
– Pas question. Si tu entres à l’hôpital, tu fuiras à la première occasion ! Ici, au moins je pourrai t’abattre tout de suite.

Les aventures de Gin se poursuivent dans ce Japon uchronique et quelque peu chaotique, les interventions de Gin accentuant quelque peu le chaos. Bien entendu, ce n’est pas pour cela qu’il va s’arrêter de mettre son grain de sel dans les affaires politiques et criminelles impliquant humains, extraterrrestres et pirates de l’espace.

Curieusement, ce tome semble diverger quelque peu de l’ambiance déjantée avec une histoire dramatique. En l’occurrence, il s’agit d’un affrontement aux sabres sur lequel se greffe une histoire de possession mêlée à la fusion homme-machine (cf. Akira). Puis survient un retour au burlesque avec les mésaventures d’un ninja chargé d’espionner Gin en pleine convalescence. Le ninja ignore encore qu’il doit réaliser un exploit aussi héroïque que grotesque en raison des pièges mortels installés un peu partout dans la demeure qui héberge Gin (très utiles pour empêcher le blessé de s’échapper). Puis survient un conte de Noël sanglant impliquant le Père Noël, son renne extraterrestre, ainsi que Gin.

Ce monde est vraiment curieux. Heureusement, l’ordre est à peu près assuré par la force policière du Shinsengumi. Malheureusement celui-ci a quelques petits problèmes de relations publiques en raison des dommages collatéraux et des destructions diverses résultant de ses interventions pour maintenir l’ordre. Il est vrai que résoudre une prise d’otage en employant des bazookas ne me semble pas une très bonne idée.

Fiche Technique

Traduction : Pasale Simon
Conception & adaptation graphique : Joachim Roussel & Eric Montesnos
Editeur : Kana
Sortie : janvier 2009
Prix : 6,25 euros
Inédit, poche, sens de lecture japonais, 192 pages noir & blanc