Le secret de Rebecca/Pour l’amour d’un prince – Avis + et +/-

Présentation de l’éditeur

Le secret de Rebecca de Tessa Radley

S’il y a bien un homme dont Rebecca ne veut surtout pas croiser la route, c’est Damon Asteriades. Quatre ans plus tôt, alors qu’elle lui offrait son amour, il lui a brisé le coeur en choisissant d’en épouser une autre. Et pas n’importe quelle autre : sa meilleure amie. Trahie par les deux personnes qu’elle aimait le plus au monde, Rebecca a choisi de s’effacer, et s’est promis de ne plus jamais revoir Damon. Mais lorsque leurs chemins se croisent de nouveau, et qu’elle découvre qu’il est libre à présent, elle comprend que cet homme est désormais lié à son destin. Même si un lourd secret les sépare…

Pour l’amour d’un prince de Emilie Rose

En acceptant de laisser le séduisant inconnu qu’elle vient de rencontrer lui servir de guide à travers les ruelles de Monaco, Madeline a bien conscience de jouer avec le feu. Jamais un homme ne l’a regardée avec autant de désir dans les yeux, et elle sait, en le suivant, qu’elle a toutes les chances de succomber à son charme. Mais, pour une fois, elle a envie de se laisser aller, de suivre ses désirs et de connaître le goût des lèvres de cet homme qui lui plaît tant. Avant de le quitter pour ne plus jamais le revoir. Sauf qu’elle ignore que cet homme est un prince, et qu’il en a décidé tout autrement…

Avis de Valérie

Tessa Radley est un nouvel auteur publié par Harlequin France. Elle fait partie de l’école néo-zélandaise qui fait actuellement parler d’elle dans nos colonnes. Leur point commun est de jouer avec les codes imposés par l’éditeur afin de tirer le meilleur partie de l’espace alloué

Par exemple, ce genre de collection se plait à montrer les hommes riches, dominateurs, sexy. Effectivement, ont peu décrire ces hommes tel que définis, mais ces néo-zélandaises se plaisent à montrer les failles de ces machos, à leurs faire avouer leurs faiblesses et pas qu’un peu. Autre particularité, les romans débutent alors que l’histoire a commencé afin de profiter un maximum du nombre de pages pour étoffer la psychologie des personnages. Ensuite, la construction du récit s’arrête sur ce qui semble le plus intéressant et saute sur ce qui ne l’ai pas. Outre que cela renouvelle le plaisir de la lecture, les récits possédant par nature que peu d’opportunités deviennent passionnants.

Ici, les deux protagonistes principaux ont des caractères exacerbés. Rebecca est une très jolie femme qui subit les rumeurs depuis qu’elle s’est mariée avec un homme bien plus vieux qu’elle, qui est décédé après s’être ruiné. Dès qu’elle rencontre Damon Astariedes, elle sent ses émotions totalement échapper au carcan qu’elle s’est construit. Il lui préfère sa meilleure amie, malgré la visible attirance qu’il ressent pour Rebecca.

Damon a été doté de toutes les caractéristiques clichés du milliardaire d’origine grecque. Il est ombrageux, pas un adonis, mais un corps superbe et un tempérament magnétique, même à l’extrême tant ses prises de positions violentes contre Rebecca le rendent détestable. L’auteur met tant de tension entre eux qu’on la sent, on la vit jusqu’au moment où les certitudes de Damon s’effondrent.

L’intensité de l’écriture est particulièrement bien installée, l’auteur a maîtrisé sa trame d’une main de maître et à même réussie à nous surprendre alors que tout le monde vous le dira, une romance est relativement téléguidée.

Dernière chose. Pour une fois, le titre français est bien plus représentatif du récit que l’assez réducteur The black widow bride.

Le second roman est déprécié par le côté caricaturale du mâle alpha français. C’est peut-être le rève pour les anglo-saxonnes, mais malgré la qualité d’écriture de Emilie Rose, son prince ne nous emballe pas plus que ça.

Fiche Technique

Format : poche
Pages : 471
Editeur : Harlequin
Collection : Passions
Sortie : 1 mai 2008
Prix : 5,95 €