Quel est le point commun entre la télé et la politique ? On voit toujours les mêmes depuis 30 ans voire 40. Et comme en politique, quand une personne est au top, elle finit par se faire flinguer.
« C’est la vie ! » me direz vous. Sauf que, et c’est là où je voulais en venir, tôt ou tard ces gens assassinés reviennent à la vie et envahissent de nouveau la lucarne magique (comme en politique d’ailleurs mais ne nous écartons pas du sujet).
On peut citer de nombreux cas : Morandini par exemple, Patrick Sébastien, et maintenant Dorothée. C’est assez terrifiant ce monstre qu’est le PAF qui retourne sans cesse à son vomi (je ne cible personne en particulier, hein !).
La radio aussi est touchée par ce phénomène puisque on connaît un autre célèbre mort-vivant en la personne de Cauet (là, peut-être que je cible !). La radio est aussi un peu la case prison au Monopoly du PAF. Ca permet de patienter en attendant que des places se libèrent.
Le monde de l’audiovisuel semble donc un des rares secteurs dans lequel le principe de Peter ne semble pas se vérifier. Soit parce que les gens que l’on voit depuis tant d’années sont tellement brillants que le seuil d’incompétence est particulièrement tardif, soit qu’ils ont toujours été incompétents et que la norme et les attentes sont si basses que les téléspectateurs s’en contentent.
Car la clef est finalement là, puisqu’on voit des trentenaires se bercer au doux souvenir de Pas de pitié pour les croissants et des séries qui leur rappellent leurs années d’insouciance, il ne faut pas s’étonner de voir sortir de leurs tombes les morts qui reviennent à la vie.
Il y a même des chaînes dédiées à cela sur le câble et l’ADSL. On pourrait croire à une panne de créativité du monde, mais non ! le public ne veut pas du nouveau, il veut juste retourner lui aussi à son vomi.
Des gens créatifs, il y en a, des moyens aussi. Il faudrait juste un peu de courage autant à ceux qui sont derrière que ceux devant leur petit écran pour faire changer les choses.
Et surtout éviter l’invasion des morts-vivants. Parce que là, ça fait vraiment peur.