Résultats du concours Chasseurs de dragons

Premier conte

Il était une fois une pauvre bergère qui gardait ses moutons. Tout à coup un violent orage fit peur à ses moutons. Ils s’enfuirent loin et la bergère essaya de les rattraper, en vain. Les moutons arrivèrent au château de la méchante reine qui se dit : « chouette, je vais pouvoir organiser un méchoui ! »

Pendant ce temps, la pauvre bergère pleurait encore et encore. Toutes ses tentatives pour retrouver ses moutons restèrent infructueuses. Qu’allait-elle devenir ? Ses moutons lui permettaient de vivre : elle vendait leur laine au village voisin… Perdue, elle errait de village en village, demandant à tous les passants s’ils avaient vu ses moutons. Elle croisa alors le chevalier blanc qui était invité à un méchoui. Touché par la détresse de la pauvre bergère, il lui proposa de l’accompagner. Celle-ci se dit que c’était une bonne idée car elle allait pouvoir demander à la reine d’organiser des recherches pour retrouver ses moutons !

Le chevalier lui fit remarquer qu’elle ne pouvait aller au château vêtue de la sorte. Il l’emmena donc chez une couturière qui lui fit une belle robe. Pendant ce temps, le château était en effervescence : il fallait préparer le méchoui. Les bouchers étaient à l’œuvre avec les moutons, les égorgeant, les dépeçant et les mettant à rôtir.

La pauvre bergère et le chevalier, enfin prêts, arrivèrent au château. Elle vit alors trois moutons qu’elle reconnut comme les siens. Elle se mit à crier. Le chevalier lui demanda ce qui se passait et pourquoi ces cris. Elle lui expliqua qu’elle avait reconnu certains de ses moutons et qu’elle pensait donc que le reste de son troupeau était en train de cuire. Le chevalier lui dit de ne pas s’en faire, qu’il allait régler le problème. Il alla donc demander des explications à la reine. Celle-ci lui dit qu’elle avait trouvé les moutons dans ses jardins et qu’elle les considérait sa propriété. Le chevalier lui dit qu’il fallait alors qu’elle paye la pauvre bergère pour le préjudice subi. La reine, méchante par nature, refusa. Le chevalier, furieux, la défia en duel.

La fête se transforma en bataille rangée : les partisans du chevalier contre ceux de la reine. Cela tourna au carnage. A la fin de la journée, on compta les morts par dizaine, parmi eux se trouvait la reine. Le chevalier avait gagné. Il prit donc le contrôle du château et devint le roi de ce royaume. Il épousa ensuite la pauvre bergère et ils mangèrent le reste du troupeau.

Conte de Carine (maman), Trystan (9 ans) Claire (6 ans) et Margaux (4 ans)

Second conte

Il était une fois un petit garçon qui était très très méchant. Il était très riche, et ses parents lui offraient ce qu’il voulait. Il était toujours seul, n’allait pas à l’école car ses parents avaient peur qu’on le kidnappe et n’avait aucun ami. Il était seul, dans sa salle de jeux immense ou tous les derniers modèles de jouets étaient représentés et tous neufs. Il n’ouvrait jamais les boîtes, il s’ennuyait. Sa seule distraction : embêter les adultes qui étaient à son service, il aimait leur donner des ordres contradictoires afin de voir leurs mines déconfites.

Un jour, en regardant par la fenêtre de son château, il s’aperçut que des enfants riaient dehors, à coté du ruisseau. Ils avaient construit un bateau avec quelques bouts de bois et l’avaient attaché avec une ficelle et cela les amusaient. Il les enviait et demanda aussitôt qu’on lui acheta un bateau. Ses désirs étant des ordres, quelques heures plus tard il avait un magnifique bateau. Il le mis alors dans la baignoire à remous et il ne compris pas pourquoi les autres enfants s’amusaient autant et il se dit que vraiment ses parents avaient raison de ne pas le laisser fréquenter ses enfants, ils étaient trop peu intéressants.

Plus il grandissait, plus il haïssait tout le monde, se sentant le maître du monde et il ne connaissait pas le sens du mot « non ».

Un jour, il se rendit chez le dentiste et celui-ci lui imposa de garder la bouche ouverte et cela lui déplaisait. Il mordit alors sauvagement le dentiste, qui tenait en sa main une piqûre anesthésiante et qui s’enfonça dans sa bouche. Le dentiste en profita pour lui arracher toutes ses dents pour se venger.

Voilà ce qui arrive aux enfants qui sont trop gâtés, un jour ou l’autre ils rencontreront un dragon plus fort qu’eux.

Philippe