Polar – Mort à l’arrivée

Petit film noir, il se distingue de toute la production des séries B des années 50, sur deux points :

– l’originalité du scénario : un homme empoisonné qui n’a plus que 48 heures à vivre, part à la recherche de son assassin…

– le rythme hystérique de cette course contre la montre, qui retient notre attention tant par sa nervosité que par le déroulement haché de la réalisation, accentué par la musique de Dimitri Tiomkin.

Edmund O’Brien, second rôle notoire de cette décennie, trouve ici le rôle de sa vie… Excellent de justesse et émouvant en interprétant ce mourant qui se bat, non pour sa vie puisqu’il est condamné, mais par désespoir d’obtenir sa revanche en faisant éclater la vérité, il nous surprend par son intensité.

Le remake de 1988 avec Dennis Quaid et Meg Ryan, alors partenaires aussi bien à la ville qu’à l’écran, est bien fade lorsqu’on le compare avec cette version âpre et haletante !