Tiré d’une histoire vraie, même si la mise en scène un peu trop sage ne permet pas de mettre en valeur la démesure du personnage, ce film est un regard de plus mais non inutile sur les contradictions de la guerre du Vietnam. Le message est évident : il vaut mieux rire que pleurer ! Nous n’assistons pas à la guerre mais observons plutôt ses conséquences psychologiques. Comme souvent dans ce genre très ciblé du cinéma, Barry Levinson se permet un clin d’œil à Kubrick en insérant vers la fin du film un clip où la chanson douce, tendre et joyeuse se confronte à des images dures, violentes et poignantes… It’s a wonderful world !
En 1987, l’Amérique n’est plus dans la repentance, elle digère plus ou moins subtilement son passé qui tombe peu à peu dans la grande Histoire. Robin Williams habite totalement son rôle, sans tomber dans le cabotinage… Forest Whitaker dans un rôle plus en retrait, se montre un peu plus subtil.
A voir et en version originale si possible !