Capricorne, tome 10 : Les Chinois d’Andreas – Avis +

A la fin du cycle de « Concept » Capricorne rentre chez lui, à pied puisque plus rien ne fonctionne. Mais alors qu’il marche dans la campagne paisible un coup de feu claque. Il vient d’essuyer un tir d’un vieux campagnard qui l’a pris pour un Chinois. En effet chez les Duroux le grand-père fait le coup de feu contre les Chinois des alentours, depuis que son petit-fils a été paralysé par l’un d’eux. Cloué dans son lit l’infirme parle avec un chat humanoïde qui lui explique une évidence : « C’est loin la Chine ».

La vie à la campagne pourrait être tranquille, mais deux familles se côtoient : les Galluron venus de la ville qui souffrent d’un mal de vivre et les Duroux rongés par un secret de famille.
Au milieu de tout cela Capricorne, l’aventurier de l’étrange, ne fait que passer, s’interrogeant sur l’atmosphère singulière et le malaise ambiant. :

Mais pourquoi s’inquiéter, il doit bien avoir une explication rationnelle à tout cela, sauf peut-être pour le chat qui parle. Mais il doit bien s’agir du fruit de l’imagination de l’infirme, sauf que…

Entre deux cycles Andreas nous offre un one shot insolite, ou plutôt qui pourrait être un one shot, puisqu’il débouche sur une fin ouverte des plus inquiétantes. Une fois de plus Andreas a leurré son personnage comme le lecteur.

Fiche Technique

Scénario & dessins : Andreas
Editeur : Le Lombard
Collection : Troisième vague
Sortie : novembre 2005
Prix : 9,80 euros
Inédit, grand format, 48 pages couleurs