TCM – Vertigo

Loin d’être mon film préféré de ce génial metteur en scène, il est indubitablement un des plus dérangeants. On peut compter sur les doigts de la main un rôle antipathique joué par James Stewart. Celui-ci en est un !

Obsédé aussi bien par une femme que par la peur du vide, le héros devra affronter l’une et l’autre au cours d’une scène devenue culte. Envoûté par la plus belle des musiques de Bernard Herrmann, même si Kim Novak n’a pas la silhouette d’un chic glacial de Grace Kelly, James Stewart, en policier tourmenté par ses échecs, pris d’une passion amoureuse qui le dépasse, est surprenant d’intensité dramatique.

La mise en scène, une fois de plus, est superbement maîtrisée… axée sur l’aspect hypnotique, le côté étouffant de l’énigme. Pour ce film qui fut un échec lors de sa sortie, nous ne pouvons que constater des années plus tard sa modernité.

Une grande réussite !