Ciné Cinéma Classic – L’homme qui en savait trop

Peu satisfait de sa version anglaise de L’homme qui en savait trop de 1934, Hitchcock décide de réaliser 22 ans plus tard, ce remake. Gardant le tiers du scénario, le réalisateur modifiera profondément l’histoire et notamment le final.

Même si ce n’est pas un film génial, le suspense garde toute sa puissance, avec notamment une scène mythique sans parole, pendant un concert au Royal Albert Hall où l’on peut voir Bernard Herrmann (un des compositeurs les plus célèbres d’Hollywood et notamment de Hitchcock) en chef d’orchestre. James Stewart est comme toujours parfait, en américain moyen dépassé par les évènements. Quant à Doris Day, elle ne sert pas seulement de faire-valoir, mais son interprétation de la chanson Que sera sera, est le clou du film.

Dans le rôle du français, Daniel Gélin prend la suite de Pierre Fresnay. A voir et revoir !