Constance est une jeune épouse bourgeoise dévouée. Elle sert au mieux son mari, Clifford, blessé au combat dans les Flandres, pendant la Grande Guerre, et sérieusement diminué physiquement. Pour tromper son ennui, la jeune femme parcourt les bois, et tombe un beau jour sur Parkin, le garde-chasse, en pleine toilette, torse nu. Trouble intense. De cette rencontre va naître une découverte conjointe et une passion des sens.
Avis de Luc
Lady Chaterley et l’homme des bois de Pascale Ferran, version longue du film, est très beau, très lent, très troublant. Le thème m’a vaguement rappelé celui de La leçon de piano de Jane Campion où un homme rustre fait découvrir l’amour physique à une bourgeoise coincée, et la libère, avec en outre, l’interdit brisé par l’héroïne entre les deux classes sociales qui, à
Les trois acteurs sont émouvants. Notamment Marina Hands, de la comédie française qui interprète Lady Chaterley, Hyppolyte Girardot, son mari dans le film, dans un rôle ingrat d’infirme et, la découverte, Jean-Louis Coullo’h, l’homme des bois dans le titre du roman, homme frustre au physique ingrat mais généreux. De plus, les paysages magnifiques (très bel hymne à la nature sauvage).
Très beau film dont la version cinéma (raccourcie) a obtenu de nombreuses récompenses très méritées.
Fiche technique
Scénario : Pascale Ferran, Roger Bohbot et Pierre Trividic
D’après Lady Chatterley et l’homme des bois de DH Lawrence
Avec Marina Hands, Jean-Louis Coulloc’h, Hippolyte Girardot, Hélène Alexandridis, Hélène Fillières
Genre : drame
Durée cinéma : 158 minutes
Sortie : 01 novembre 2006