Nicolas Philibert (réalisateur de Au pays des sourds) a planté sa caméra dans une classe unique (c’est à dire avec les grands, les moyens et les petits) de la maternelle dans un village du Puy de Dôme, en Auvergne, avec un instituteur « à l’ancienne », M. Lopez, qui s’occupe des enfants avec une fermeté et une patience qui imposent le respect. Tous les enfants sont attachants, mention spéciale au plus petit d’entre eux, qui se fait disputer par M. Lopez car il s’est mal lavé les main. Mais M. Lopez est également très ferme avec les grands qui se battent dans la cour de l’école.
Etre et avoir est un vrai délice. On voit passer les saisons et l’émotion vous prend. Le film montre une école qui, peu à peu, disparaît. Cela pourrait se passer au 19e siècle. Cela se passe à la fin du 20e siècle, mais il est fort à parier que, dans le courant du 21e siècle, ces écoles « à l’ancienne » auront disparu. C’est donc un témoignage essentiel pour les générations futures.
Le film a reçu un accueil triomphal : plus de 1,5 millions de spectateurs en salle, ce qui est énorme pour un documentaire.
A revoir lundi soir sur France 3.