Premier film sur la schizophrénie, vue de l’intérieur, ce drame a choqué les américains lors de sa sortie. Quelques tabous sont égratignés ici.
On nous montre aussi la vie quotidienne dans un asile d’aliénés sans mettre d’oeillères. Olivia de Havilland est stupéfiante aussi bien dans ses longs monologues torturés (elle parle souvent en voix off) que dans son interprétation physique avec ses regards tragiques et traqués.
Scène culte : son passage dans la fosse aux serpents (les incurables qui vont l’entourer et la harceler), qui lui servira d’électrochoc. Si certaines façons de considérer la maladie peuvent paraître totalement dépassés (on est en 1948), on parle ici de psychiatrie, de traitements modernes…
Instructif, passionnant et émouvant !