Un mensonge en or – Avis –

Présentation de l’éditeur

Le comte de Narbrooke gît sur son lit, pâle comme la mort. En fait, il est mort. Debout à son chevet, Devona n’ose y croire. Pas une larme ne perle à ses yeux. Ce n’est que justice : enfin il a quitté ce monde, ce monstre qui, par avarice, a fait d’elle une orpheline ! Ce tyran qui les a exploités pendant tant d’années, ses parents et elle. C’est par hasard qu’elle tombe sur le testament.

Incroyable! Il était riche, et il voulait qu’on l’enterre avec sa fortune ! Devona n’hésite qu’une demi-seconde : au feu, le testament! Les domestiques ont déserté, elle est seule dans ce château délabré. Quand arrive le nouveau comte, héritier du titre, il s’étonne:  » Qui êtes-vous ?  »  » Je suis votre cousine « , réplique Devona. Mensonge éhonté et lourd de conséquences…

Avis de Mina

A la mort de son employeur, l’héroïne de ce roman, Devona, se trouve face à une cruelle question : que va-t-elle devenir ? Elle est orpheline, sans ressources et si le nouveau comte la met à la porte, autant dire qu’elle se retrouve à la rue.

Aussi elle invente ce mensonge tellement gros, même pour l’époque, que lire la suite de ce roman devient une source de curiosité.

Sans aucune arrière pensée et même une once de cupidité, elle devient l’heureuse héritière de quelques millions de livres. Le nouveau comte, aussi jeune et beau que sans neurones, la prend sous son aile et comme personne ne savait que le comte décédé avait une fille, lui conseille de prétendre qu’elle est la fille des métayers décédés et que le comte l’a adoptée à la mort de ses parents et en a fait son héritière principale, 1 million pour elle et 3 millions pour la famille.

Doh…

Je suis restée confondue devant tant d’imagination.

Bien évidement, la fausse fille du comte décédé qu’on croit qu’elle est la fille des métayers décédés eux aussi qu’il a adopté (le comte, pas les métayers) mais qui est en fait la vraie fille des métayers donc pas la fille du comte (le décédé, l’autre c’est son neveu)- enfin bref vous me suivez toujours là ?- finit par avouer au comte (le nouveau, pas celui qui est décédé) la vérité (je peux répéter si vous avez pas compris), et celui ci est fort content qu’elle soit pas sa cousine comme ça il va pouvoir l’épouser.

Bref tout le monde il est content et au passage empoche 4 millions de livres sans qu’une seule fois leur conscience murmure « c’est poooo bien ».

Wooow vite lu, vite oublié…

Fiche Technique

Format : poche
Pages : 148 (et c’est tant mieux !)
Editeur : J’ai Lu
Collection : Pour Elle
Sortie : 6 septembre 2006
Genre : nimportkan avant l’informatique…

Prix : 3.80 €