À New York, la diversité est un mode de vie. Particulièrement en matière de sexualité. C’est pourquoi il existe des clubs underground tel le ShortBus où l’alternatif charnel peut s’exprimer. On y croise plusieurs identités aux troubles plus ou moins prononcés.
Avis de Cécilia
D’après mon interprétation, Shortbus se voulait sociologique à la limite du documentaire. Parler librement, intelligemment et humoristiquement de sexe à travers des couples à la vie érotique disparate et plus ou moins réussie était, je pense, l’objectif avoué.
Malheureusement, cette cible louable n’est pas atteinte. D’abord, je trouve l’histoire en général et le scénario en particulier bien légers et très superficiels. En effet, parler de sexe pour le sexe sans support approprié (une réelle réflexion par exemple pour ce cas précis) est, à mon sens, (trop!) facile. La provocation apparente est privée d’un fond significatif. À ce
Ensuite, le jeu des acteurs m’a affligée : je les ai trouvés fades, sans consistance et en aucun cas impliqués dans leur rôle respectif. De ce fait, les personnages déjà peu construits semblent encore plus médiocres.
La réalisation enchaîne des scènes cousues de fil blanc. Le spectateur se perd donc dans les méandres pseudo-psychologiques de ces malheureux couples en perdition.
Enfin, le sexe est, pour moi, un acte d’amour. Il est certes charnel. Mais, il a, à mes yeux, une signification émotionnelle importante. Dans Shortbus, cet acte est présenté
Fiche Technique
Genre : comédie dramatique
Avec Sook-Yin Lee, Paul Dawson et Lindsay Beamish
Durée : 102 minutes
Année de production : 2005
Date de sortie : 08 novembre 2006