Harry Potter et la coupe de feu

Au premier abord, on peut noter une progression logique entre chaque épisode mettant en scène notre célèbre magicien balafré. L’ambiance enfantine du premier film s’assombrit de plus en plus à chaque nouvel opus. Ici, l’ambiance est pesante, sinistre et inquiétante. Ponctué d’effets spéciaux assez gore (un homme se coupant la main…), on note que le film n’est plus destiné au même public… ou, plutôt, à ce public qui a grandi aussi vite que les personnages.

Sur un premier degré, sans réfléchir d’avantage, le film se déroule sans réel temps mort, une intrigue simple, divertissante et ne décevra pas les fans des personnages que l’on voit mûrits et sujets à leur première poussée d’hormones…

Sur un second degré, depuis que j’ai lu l’analyse de Freyr sur les deux premiers opus, j’ai été sensibilisé à certains stéréotypes dérangeants. Deux écoles étrangères où de nombreux signes font étrangement penser à d’une part un pays scandinave où se trouve en théorie de très jolies dames, et d’autre part un pays de l’Est produisant des sous marins et des hommes dont le QI est aussi petit qu’ils sont musclés…

Sur ce sujet, Je ne vais pas détailler d’avantage afin de vous laisser juger le malaise que cela peut provoquer.
Pour résumer : un film sombre, déconseillé au plus jeune, une prise d’image originale où même les plus vives couleurs restent fades ce qui contribue à laisser toujours cette ambiance pesante, une intrigue simple, un film divertissant s’il est regardé sans trop réfléchir !