Cendorine et les dragons

Cendorine n’est pas une princesse comme les autres. Elle ne se contente pas de ce que la vie lui offre, et surtout, elle n’aime pas faire les choses comme il faut. Ça lui attire bien sur de multiples ennuis car dans tout royaume qui se respecte, on se doit de tenir fermement sa progéniture pour en faire une épousée respectable. Alors, Cendorine devient une princesse captive volontaire. Pour sûr, c’est innovant ! Et ça lui donne enfin la possibilité de faire ce dont elle a toujours eu envie. Sous la protection d’un dragon captivant, elle apprend la magie, la cuisine, le rangement de trésors et rencontre de nombreuses personnes attachantes. Mais son activité principale est de repousser les princes venus de tout le pays, cherchant à gagner une femme et la moitié d’un royaume. Comme il se doit dans ces contrées.

Cette suite d’aventures (trois, dans ce volume) est richement présentée. Une jolie couverture carmin, glacée avec un embossement doré donne une certaine valeur à ce qui peut être un cadeau présentable. Néanmoins les dessins intérieurs assez simplistes sont en noir et blanc. On peut le regretter, mais ils sont suffisamment présents pour ne pas rendre la lecture trop rédhibitoire et raisonnablement neutre pour laisser l’esprit vagabonder.

L’éditeur indique que ce livre est accessible à partir de 8 ans, on peut même aller en dessous car la lecture est aisée. Le style relativement moderne pour un conte de fées surprendra certainement mais saura à coup sûr trouver son public que nous voyons en grande partie féminin.

Bien que peu palpitant ou onirique, on se laisse prendre à la lecture ce qui est tout de même le principal.

En conclusion, pas indispensable, mais un livre agréable pour des jeunes filles entre 6 et 12 ans. C’est un joli cadeau d’anniversaire pour peu que la demoiselle en question n’attendait pas le dernier Britney Spears.